Et pourtant, tout te parle de fidélité, comme si ton âme portait un vide. Et puis encore, sur mille en trouverai-t-on deux qui soient constants, petite flamme, comme un vide dans l’âme, comme une blessure, un appauvrissement, je tremble et je me noie, dans une mer, de vents contraires, qui m’agite.
Entre, entre la constance et la liberté, toute la vie est cette mer irrésolue, je réfléchis, je me souviens, je vois et n’en crois pas mes yeux. Agitée de vents contraires, la froide mer de vent se charge, autant du moins, du moins, qu’il soit permis aux hommes d’être heureux, sans secours, je crains le bruissement des feuilles et les frissons sur l’eau.
Petit éclat proche de mourir, ne vois-tu pas le danger, tu voles, l’eau te trahira encore, entre deux airs, tu voles, serais-tu calme et serein, tu reconnais l’eau sur ta bouche, tu cherches une seule lueur, un air s’élève, brise et pleure, et tout te devient transparent, tu rêves.
Sans solution, quel contraste, tu t’enflammes, petit air, petite lueur, petit éclat, tu es rendu, fidèlement, petit jour intact, tu te prives du printemps à venir. Tu me protèges et je te pense, arbre premier, et tais-toi donc, je suis timide et joyeux, pour la liberté je te chante. Ton innocence est une noble faiblesse, tout parle de joie et de fidélité.
07 Août 2013.
Entre, entre la constance et la liberté, toute la vie est cette mer irrésolue, je réfléchis, je me souviens, je vois et n’en crois pas mes yeux. Agitée de vents contraires, la froide mer de vent se charge, autant du moins, du moins, qu’il soit permis aux hommes d’être heureux, sans secours, je crains le bruissement des feuilles et les frissons sur l’eau.
Petit éclat proche de mourir, ne vois-tu pas le danger, tu voles, l’eau te trahira encore, entre deux airs, tu voles, serais-tu calme et serein, tu reconnais l’eau sur ta bouche, tu cherches une seule lueur, un air s’élève, brise et pleure, et tout te devient transparent, tu rêves.
Sans solution, quel contraste, tu t’enflammes, petit air, petite lueur, petit éclat, tu es rendu, fidèlement, petit jour intact, tu te prives du printemps à venir. Tu me protèges et je te pense, arbre premier, et tais-toi donc, je suis timide et joyeux, pour la liberté je te chante. Ton innocence est une noble faiblesse, tout parle de joie et de fidélité.
07 Août 2013.
RépondreSupprimerParole fidèle
âme en mille morceaux
blessure
brûlure
souvenir
entre terre et mer
la liberté ouvre les yeux
le vent tourne
agite l’homme
frisson de l’eau
éclat de mort
entre deux ailes
la bouche pleure
le rêve brise
l’instant d’après
tout est restreint
la fidélité est dans l’écrin
printemps pionnier
arbre nouveau-né
la joie fidèle
du jour premier