vendredi 29 novembre 2019

Entre deux airs.

Et pourtant, tout te parle de fidélité, comme si ton âme portait un vide. Et puis encore, sur mille en trouverai-t-on deux qui soient constants, petite flamme, comme un vide dans l’âme, comme une blessure, un appauvrissement, je tremble et je me noie, dans une mer, de vents contraires, qui m’agite.

Entre, entre la constance et la liberté, toute la vie est cette mer irrésolue, je réfléchis, je me souviens, je vois et n’en crois pas mes yeux. Agitée de vents contraires, la froide mer de vent se charge, autant du moins, du moins, qu’il soit permis aux hommes d’être heureux, sans secours, je crains le bruissement des feuilles et les frissons sur l’eau.

Petit éclat proche de mourir, ne vois-tu pas le danger, tu voles, l’eau te trahira encore, entre deux airs, tu voles, serais-tu calme et serein, tu reconnais l’eau sur ta bouche, tu cherches une seule lueur, un air s’élève, brise et pleure, et tout te devient transparent, tu rêves.

Sans solution, quel contraste, tu t’enflammes, petit air, petite lueur, petit éclat, tu es rendu, fidèlement, petit jour intact, tu te prives du printemps à venir. Tu me protèges et je te pense, arbre premier, et tais-toi donc, je suis timide et joyeux, pour la liberté je te chante. Ton innocence est une noble faiblesse, tout parle de joie et de fidélité.

07 Août 2013.

1 commentaire:



  1. Parole fidèle
    âme en mille morceaux
    blessure
    brûlure



    souvenir
    entre terre et mer
    la liberté ouvre les yeux
    le vent tourne
    agite l’homme

    frisson de l’eau

    éclat de mort
    entre deux ailes
    la bouche pleure
    le rêve brise
    l’instant d’après

    tout est restreint
    la fidélité est dans l’écrin
    printemps pionnier
    arbre nouveau-né

    la joie fidèle
    du jour premier

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