mercredi 6 novembre 2019

Une pyramide, l’air et la lumière.

Sur le devant une pyramide, une de mots, de vent, de volontés, à faire entendre, sans entendre ne rien comprendre et tout apprendre et revenir et en parler. Les ombres glissent sur le sable, l’honneur est lourd, l’herbe est en haut et toujours nous ne savons d’où vient ce trouble extrême, ce tendre sentiment.

La beauté, la ferveur, les images au ciel et tout tourne en avance sur le fil, sur le devant les ombres glissent sur le sable, les mains effleurent les épines, tout grince et tout commence, la fleur jetée, perdue et sur mon front et toute encore la douce odeur, le sentiment tendre, la ferveur étrange.

Ils glissent sur le sable et rentrent, tous quittent le royaume, la vie sur le devant, les fleurs sur le front, ils sont choses à eux, à nous, pour toi, pour nous, ils glissent sur le sable, ils quittent leur royaume et toujours ne savent d’où vient ce trouble extrême, ce tendre sentiment, ce mouvement sans nom.

Ils cherchent et trouveront peut-être une parole, un mot, un seul, le premier pour toujours.

Ce mouvement sans nom sur le sable, glissé sous la main, elle arrête les nuages, elle se donne dans l’ombre claire, dans le temps perdue, dans l’air posée, sur le rien, sur tout qui dit et penche une histoire après l’autre.

Un cœur envolé, des sentiments sans nom, un mouvement très tendre, ce peuple quitte son royaume, exil et volonté, le cœur est retiré, la vie glisse sur le sable, chaque pied traîne dans l’ombre claire, dans le temps perdu.

Cherche-t-on des paroles, des échanges fil à fil, main à main, cœur donné ou prêté : c’est mon ami laissez le moi, il a, il a mon cœur, il a ma voix.

Et chante, chante sur le sable glissé, les yeux au ciel, la bouche ouverte, ils soufflent les cœurs tendres entre des filets d’ombre claire, entre les mains tendues le sable vole, ils vont au bout du monde, ils en viennent et tout y repart.

Tout enchante, le pied qui glisse, les grains envolés, le cœur détendu, tout respire, laissez-le moi, il a mon cœur, il a ma voix et je songe, toujours sur le chemin, toujours sorti de l’eau, une mer dans le cœur, une poitrine tendue et le cœur, le cœur qui souffle et se dépose.

Un cœur posé, un cœur ému, les doigts filtrent l’air et les cailloux, le pied glisse sur le sable et tous quittent leur royaume, la vie errante, tout l’univers, une fleur sur le front, un cœur donné, perdu, des paroles envolées, des mouvements sans nom, une effusion et tout glisse du cœur au sable.

De la main, des doigts écartés, le sable et l’air, tout filtre, la poitrine soulevée, le cœur perdu, les mains ouvertes, tendres effusions et regards sans attendre, nous ne serons jamais plus beau, je n’ai jamais rien vu de plus joli, tout tourne et se détend et tout poserai au dedans, une pyramide, des forces, des appels, des sourires perdus, de l’air en l’air et du soleil entre les doigts.

Sur tout cela quelles questions, ils rentrent et quittent leur royaume, peuple de prêtres, tous tendus et saints, dans l’ombre claire, dans l’air froissé, sur le sable tout glisse et recommence et je ne sais d’où vient ce trouble extrême, ce mouvement méconnu, tous glissent et avancent, l’air et la lumière entre les doigts.

19 Avril 2013.

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