samedi 13 août 2022

Dans chaque trace.

Oh, croire, et à quoi bon, une histoire, chaque jour une pincée, tout est en ordre, rentré et posé, une pincée et poivre et sel, épices et farines, du grand, du grave, de la quantité, des torrents de chaleur et d’espoir, mûres aux ronciers et campagne ouverte, clôtures décloses, grillages pour les sarments, braises.

Je te tiens, je te dois, je te donne et tu retiens encore, et encore, des mûres aux ronciers, et des fruits séchés sous les arbres, noyaux serrés et grandes enjambées, je te retiens et je débranche, arrachez cette branche sèche, des fruits trop mûrs, de l’espoir et du sentiment, regarde et compare, regarde le sauvage,

et ce qui est apprivoisé, triste servage, tout est environné, demain, dedans, dehors, et sur le dos la chaleur forte, sur les jambes et sur les mains du souffre et tout ce qui compense, du linge à revenir, du blanc à retrouver, des fruits trop secs sous les arbres, et la chaleur, la chaleur, une pincée de poudre,

pour le blanc et du bleu pour les ombres, tu cherches et tu appelles, et tu retournes sur le chemin, arbres desséchés, roses fanées et feuilles au bûcher, en flammes, en flammes, la route, hardi tout flambe, on en revient au rouge, tout va roussir, et jambes et chemin et précaution et herbes folles, réparation.

Je te tiens, je te dois, je te donne et tu retiens encore, une histoire et chaque jour une pincée, tout est en ordre, et campagne ouverte, clôtures décloses, grillages pour les sarments, braises, sur les jambes et sur les mains du souffre et tout ce qui compense, du linge à revenir, du blanc à retrouver, des fruits,

trop secs sous les arbres, roses fanées et feuilles au bûcher, en flammes, en flammes, la route, hardi tout flambe, et puis, et puis, se reconnaître dans chaque trace.

19 juillet 2021.  

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