jeudi 25 août 2022

Nous sommes.

Temps suspendu et rêves éloignés, tu demandes et tu imposes, je suis tenu et tu gouvernes, si souverainement, et au rendu, tu rends les clefs de ton royaume, chaleur et consentement, d’un courant d’air à l’autre, pour les uns et pour le reste, tu vis dans un brouillard de raisons affolées, d’inquiétudes grandissantes,

je suis ici, et ici pour ton règne, je défais les rubans et pose sur chaque marche les fleurs rencontrées au détour, sentier perdu, et peurs renvoyées d’un pas vers l’autre, je tourne et tu affectes, tu es en transition, et tranchant, et coupant, tu déploies l’avenir, grandeur et certitude, route ouverte,

de flots de rubans aux épaules tu es paré et certain, l’obscurité nous quitte, et rendus au sommet nous prédisons, devins et comptables, nous y allons et nous y sommes, et nous restons sur le rivage, la confiance et le repos, le pardon, un contrat résilié, la peur abandonnée, les plus grandes choses, composant,

nous composons, et jouant, et recevant, nous sommes bienvenus dans la vie, bien nés dans le courage, avec la volonté, les sentiments, les querelles, je tiens et tu soumets les uns et les autres, d’un cœur d’or paré de silences, nous sommes entretenus, et sans contraintes que les charges imposées, les rires,

tout ici éclate et répands, et demande, et contraint, je suis ton tenu, ton servant, et une chose pour une autre, de fleurs, et d‘or, et d’espérance, le dédain, l’avance, l’ambition tout ce qui au monde élève et récupère, tous les ressorts, tous les rendus, tous les exercices, la joie et la vertu, les grandes causes,

les batailles, je suis au plus grand des mystères, temps suspendu et rêves éloignés, tu demandes et tu imposes, je suis tenu et tu gouvernes, de flots de rubans aux épaules tu es paré, et nous sommes bienvenus dans la vie.

28 juillet 2021.  

1 commentaire:

  1. Nous sommes au temps, des rêves suspendus. Clé en main courant l’air et les ciels dans une course sans fin. Le jour franchit la nuit, les étoiles et l’ennui. La route ouverte vers des rivages neufs.

    Nous sommes les doigts de la mémoire, le courage des justes, la robe rouge des querelles d’autan. Cœur d’or et mains d’argent dans la masse du temps et des rires d’enfants. Nous sommes les éclats d’un obus de diamant.

    Les fleurs d’un jardin que boivent les années. L’espérance est sur pied à la lisière du monde. La joie est une vertu, une course de la nuit dans des rêves repus. Nous sommes les enfants des rivages du temps.

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