jeudi 11 août 2022

Et du sel, et du sucre.

À peine, l’eau coule, avec peine, le vent, le vent, herbes et cailloux et tout, ce qui entoure tout ce qui tient, et répand en abondance, l’eau, l’air, en haut, si haut des voiles flottent, en lui, pour lui, en eux, vers eux, la raison est posée, les eaux sur le devant, l’air partout et plus encore, plus haut, plus fort.

Le vent, la raison, le bien, et la force, et la sève, tout ici est répandu, tout ici est marqué, l’avenir et la décision, l’engagement, l’action, nous y sommes, l’action, nous en sommes, et tenus, et fermement, en cercles au-dessus du mouvement partagé, des grands vaisseaux, les oiseaux tournent, sans hésiter.

Et soutenus, soutenus, l’air, on avance, et sous, et sur, l’eau, le vent, au sol, au ciel, oiseaux, et nuages, et décision, un pas décidé, je referme la porte et retourne, ferme et tourne, la porte fut ouverte et bientôt fermée, un pas décidé, tu avances, et sous, et sur, le ciel, le vent, le sol, au pied les cailloux, roulement.

Tu tournes et tu fermes, où allons-nous, où êtes-vous, sous quels arbres, sur quelle herbe, salée, sucrée, l’âge tôt venu, la décision, l’action, la régularité, les mots sans définition, et du sel, et du sucre, et le haut pour le bas, et le rond pour le carré, je te cherche et tu retrouves, porte tournée et refermée, précisément.

Sur l’imprécision, sur l’arrangement, je tourne et tu vois, un grand dommage, les yeux ouverts, le vent souffle tout simplement, tout te devine, et bien envisagé, tu serres et tu détournes, le corps abandonné, les doigts griffent le bois, j’en suis encore, visage imaginé, tu retiens et nous en sommes.

Avec peine, le vent, le vent, herbes et cailloux, l’eau, l’air, en haut, si haut des voiles flottent, en lui, pour lui, en eux, vers eux, les oiseaux tournent.

18 juillet 2021.  

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