vendredi 19 août 2022

Le cœur y comprendra.

Oh, calmement, le matin encore, nuages et air frais, pensées vives et raisons décalées, tu tiens aussi une revanche, sommeil oublié, décisions à prendre, tu es un peu parti, un peu présent, comme si le soleil pouvait tarder, comme une saison sans histoires, je suis ici, je déplace les doigts, en cadence au rebord,

fenêtre ouverte, enfin libre, posé au silence, remué, dedans, une signature, un nom posé sur le paysage, sur les arbustes, rien ne pousse vraiment, tout est en attente, encore, je suis au ciel, passé aux oiseaux qui racontent, aux impressions, sous les nuages l’air coule encore un peu, frais, les pensées glissent,

endormies, chemin chantant, calmement, le matin encore, toute chose posée, en place et justement, comme les mains sur les épaules, comme la douceur, comme si le soleil, pouvait tarder, et tout au ciel, tout au monde pouvait attendre, rien ne vient vraiment, tu es en attente, il faut encore et encore,

une impression pour une autre, attendre, au retour tout volera, bientôt, oiseaux et petites bêtes, à palpiter, le cœur, à respirer, ne t’abandonne pas, persiste et cherche, cherche encore, petits oiseaux rêveurs et complices, on attend, on devine le chemin à prendre, la vie à commencer, calmement, commençons,

encore, encore une fois, ouvert et espérant, sans ombre et sans partage, la vie entière, et le retour, et le sentier, tout est comblé et tourne sur soi-même, tu y es, et toi-même et le reste, les enfants perdus, les cœurs dans un panier, laisse venir et laisse faire, laisse les portes ouvertes, le cœur y comprendra,

comprenant, l’air frais coulera, une impression encore, bien avant le soleil, bien après le repos dans le ciel, nuages avancés, pensées récompensées, raisons décalées.

24 juillet 2021.

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