Pour se réjouir et vivre de liberté et de frissons, l’air passe la fenêtre, on est dépassé, tout est tenu, loin des rideaux la sève coule, on est surpris, et de surprises en surprises, on se réjouit, liberté, frissons, l’air et la sève, et « gioire in libertà » on demande, on redemande, suis-je bien, suis-je dans le juste,
laisse, je te laisse les ors sur les ardoises et la fraîcheur entre les draps, les rideaux aux fenêtre et l’air de la liberté, nous finissons, nous formons, nous tenons, l’extrémité de toutes ces choses, les ombres des palmiers, les fleurs jaunes des oponces, oreilles d’ours, cœurs de raquettes, épines, épines et protections,
je te tourne et tu deviens, ce qui souffle entre les lignes, entres les doigts et sous les bras, l’avenir les saisons une à une, en marches avancées, escaliers descendus, finitude et bravoure, je respire et de poitrine et de cœur, de volants en volants, dentelles élancées, parcours sans risques nous sommes allongés,
et reposant, reposer, et gisant, et gésir, et finir, et chaloir, et reconnaitre, je suis, je suis et nous sommes de tain et de mercure, le plomb aux oubliettes, les ports abandonnés, tu avances et je te suis, miroir qui abuse et reflets, toutes choses jetées au fond de la rivière, l’eau filtre la lumière, reflets confondus,
allongés, allongeant, confrontés, confrontant, miroir jeté au fond de la rivière, rayons perdus et forces sans échos, je te suis et tu espères, la vie et la lumière, encore et encore, nous aveugle, et pour nous réjouir et vivre, vivre, en liberté, je te suis, je te tiens, tu espères les détours pour les ondes, détours,
à la surface vivre de liberté et de frissons, l’air passe la fenêtre, on est dépassé, tu avances et je te suis, miroir qui abuse et reflets, laisse les ors sur les ardoises et la fraîcheur entre les draps.
31 juillet 2021.
RépondreSupprimerDe liberté en frisson
______ fenêtres sans rideaux
soleils rives forêts savanes
et aux oreilles l’or du temps
draps blancs tirés
à l’ombre des solstices
fleurs de soleil aux extrêmes
entre les lignes
les mots tracent leur chemin
_______ les saisons sont prudentes
_______ leurs poitrines grandissantes
les jours sont insolents
cœur en vrille et dentelles au ciel
_____________ miroir aux alouettes
rayons perdus dans les abysses
fenêtres nues
______ draps tirés
______ blanc frisson
liberté ravie
forêts soleils rives savanes
en italique = Arthur Rimbaud
RépondreSupprimer