lundi 15 août 2022

Sur le dos, dans la main.

Oh, sur le dos, oh, dans la main, épaules et poignets, le pouce n’est pas libre, rêveur et tout petit, tu n’es pas libre et tu traces un chemin, du bout du doigt, vers la grande ourse, lune montant à l’expansion, et tour contraire, tout te détend, tu fermes et tu broies, le noir et les cailloux, une main, une main,

qui souffre, le dos penché tu reviens et tu tords, donne, donnant et retenu, tu fermes les yeux et tu traces la route, doigt fatigué et position instable, tu es plus souple et plus droit, et tu cherches encore et encore, aux épaules et aux poignets, le tour qui chauffe et recentre, tu es en confiance, tu reposes, pied,

et encore un, au sol, posé, les yeux au ciel, et sauvagement tu cherches sur la route, ce qui manque et console, l’appui, le pied au sol, les bras levés, les yeux accrochés aux branches et l’oreille tournée au cri des oiseaux, tu cherches et ne trouves cet oiseau du printemps, rapace ou passereau, main posée,

silence qui fuse au passage des oiseaux, au ciel tu cherches et tu trouves, plumes grises et rousses, bec droit, sur le dos, dans la main, épaules et poignets, le pouce n’est pas libre, rêveur et tout petit, tu n’es pas libre, et tu traces un chemin, entendant, lisant entre les herbes, tu signes, tu reçois le soleil,

au jour, abandonné, les épaules à la poitrine, tu cherches encore cet oiseau, regard posé et pied tiré, d’un pas vers l’autre, lune montant à l’expansion, et tour contraire, tout te détend, tu fermes et tu broies, le noir et les cailloux, une main, ce qui manque et console, l’appui, le pied au sol, soleil, les bras levés,

les yeux accrochés aux branches, l’oreille tournée, tu es plus souple et plus droit, tu cherches encore, tu traces un chemin, entendant, lisant entre les herbes, sur le dos, dans la main.

22 juillet 2021. 

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