lundi 8 août 2022

Passe le temps.

Je l’ai bien vu, j’ai peur, j’ai peur, qu’il ne descende ici, c’est comme, entendu et revu, c’est comme du temps et de la suite au-devant et au détour, j’ai entendu et j’ai revu la suite, comme une chose qui vole, et volant, et voyant, tu te retournes et tu espères, le soleil à sa pointe, le jour envolé.

Voyons, comme un char qui vole, il véhicule sa contrainte, les certitudes restent et le désespoir, tout irait, tout aurait, les larmes et le fond, l’avenir en boucles, les succès, sans repos et sans encombre, le clair et le lointain, les idées encore, pour recevoir, pour comprendre, ce qui vole et qui revient, volant.

Sa contrainte, son poids d’erreurs et de défaites, armes suspendues et bannières, tu tournes et tu reviens, ici, encore et encore, je le vois, bien au-devant, au détour, le fil commence, la parole sans doute, les ombres aux aveux, le dos et les caresses, je tiens, tu veux et aussi respire, l’ombre aux épaules.

Le poids toujours, sans retenue tu poses, ainsi, ainsi les additions, les mots en retard sur la musique, « prima e poi », paroles et musiques, on le voit bien, on entend encore et encore, un soupir, les lèvres closes, cœur qui soupire, et battant, je tourne et je vois, bien et loin, enfants perdus et craintes.

Envols funèbres, un jour, un jour et un retour, tu espères et tu vois, voulant et voyant, cœur perdu et bouche close, narines ouvertes, à l’abandon, à la fenêtre, je vois et j’entends, tu passes sous et sur, il y a, il est, enfant court vêtu, à la fenêtre tu attends, encore d’autres espèrent, et encore, le temps compté.

Éternellement, la bouche et les narines, tout tient en ce réduit, secret permanent et le soleil à sa pointe, le jour envolé, sa contrainte, son poids d’erreurs et de défaites, il véhicule sa contrainte, les certitudes restent et le désespoir, un char volant, des cœurs battus, ni vu ni inconnu, il passe seul, passe.

Sous la fenêtre, passe, il reste.

16 juillet 2021.

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