vendredi 26 août 2022

Des frémissements, .

Et facilement, on pose et on plie, tu avances et rien de rien tu ne concèdes, les heures pleines, les jours propices, les arbres éclairés, la bouche ouverte, sans hésitation le cœur accepte, et reprenant et tenant tout, déjà serré, tout au contact, tu murmures, chant d’eau claire et gouttes par gouttes, des frémissements,

du courage, cœur ouvert et amusé, sans agacement et sans contrainte, tu envisages la liberté, les flots tenus, le regard simple, et simplement tu tiens la place, cœur inondé et bouche calme, une rencontre à champ ouvert, le flot tenu, la bouche ouverte, tu arroses et tu tiens, de gouttes en gouttes, et de filets

en cathédrales, le pas vers l’avenir, la vie en escalade tu tiens les branches du bout des yeux, et d’escalade en escalade et monte et descends et franchis et bondi et reprends de gouttes en gouttes, le front posé, le ciel tenu, tu te défends et tu envisages les certitudes, l’eau coule, les insectes se précipitent, vengeance

et obstination, tu reviens et de nombreuses choses tu te souviens, et jours et heures et temps compté et rêves suspendus et fenêtres enfin libres, tu te débats et tu acceptes, les reproches, les répétitions, les souvenirs enrubannés, ta vie est courte, les bras serrés, le besoin est en absence tu viens

et repars, et précis, et constant, tu tournes au-devant des insectes, tu chasses et tu recommences, ennui et confirmation, on se retourne, et de disputes en controverses, tu tiens et tu reprends, et linges en linges, de fils et draps, tu sèches et tu déploies, le vide et l’ignorance, on empile, on supporte

et de loin en loin, tu poses tout ce qui vient et tu gardes et tu nettoies, accords perdus et facilement, on pose et on plie, tu murmures, chant d’eau claire et gouttes par gouttes.

29 juillet 2021.

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