dimanche 12 avril 2020

A disposition.

I

Tu vois venir la force, en chemin de loin au loin, des morts tu es revenu, console-toi, cherche, au carrefour, tu es pour prendre sur la nature.

Arrête, nous ne sommes pas du même pays, tu dresseras ta force, en avant, sur chaque cœur.

Arrête, nous ne sommes pas du même pays, il y a la justice, il faut donner et tailler, pierres sombres et claires, les fruits, les clameurs, les visages éclairés.

II

Lève la tête, arrête, nous ne sommes pas du même pays, en haut, tout loin, méchants et pauvres si petits et tristes : ta vengeance.

Il faut établir, tu es en avance, tout sur toi est éclairé, arrête, nous ne sommes pas du même pays, avant, à l’heure, le jour sonne.

La vie circule, tout en ordre et marchant tu accomplis des miracles, l’avenir est devant, les fous et les pauvres attendent, arrête, nous ne sommes pas du même pays.

III

Nous ouvrons les portes, doigts détendus, la vie avance.

Tu entends, le fer sur la pierre, tourne et résonne, arrête, nous ne sommes pas du même pays, l’avenir vient de l’ombre.

Va et change, la vie est longue, arrête, nous ne sommes pas du même pays, avance, le tordu sera droit, donne, prend du souffle et scintille, tu vois : il faut avancer.

12 Août 2015.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire