I
On retourne, on pense, un mot encore, encore.
On se lance en tremblant, au présent, d’un bond du tertre, la joie en présence, d’un bond, infiniment, tout est bu, la grâce et son commentaire.
Un pied levé, tout bondissant en champ clos la fureur est contenue, un élan, de l’ardeur, des forces éclatantes, tout chante au ciel.
Tout est clos, tout est donné, les parfums, une serrure, une chemise en flamme, drapeau perdu.
Gorge ouverte, éclatez, éclatez, et tout murmure sous les buissons, éclatez.
II
Tu cherches un incendie et ne trouves rien.
Sarcasmes et hoquets, sur le devant tout tourne et le cœur oublié tu avances.
Nous y venons, et sur le sable, surgit, il est abandonné, surgit, traces de pieds insensibles, sans attaches, sans réponses.
Tu poses et tu charmes, pied léger et serrure de flamme, tu cherches au bord du temps, le fil, et tout se tient, une erreur, un cerceau, bannière, drapeau de larmes et de feu.
Et je te cherche, ô, nuit, il se pourrait, et dire, et faire, et attendre.
III
J’attends la mort devant la porte, je cherche et je conjure, infiniment.
Tout ensemble, si loin et encore pareil, un tremblement, un appel, je te donnerai au frisson.
Je te ferai et tu iras au loin, si loin, et devant, les autres sont à la porte.
Sans retour, un soleil, un oubli, des perles et du temps, le souvenir, les vagues suspendues et la ferveur, moutons abandonnés, je ferme, je vois et tu rentres.
Un éclair, tout claque, la mer en ce lieu, le temps est plein.
IV
Tout obéit, sur la peau, sur le champ des yeux oubliés, tout encore et tout en majuscules, bien plus haut, bien plus grand, et long, et lourd, et tout enfin pourtant, ferme et contrôlé.
Les heures écoulées, le temps suspendu, vagues désarmées et tremblement, une solution, la porte claque.
Je te ferme et tu me voies, temps suspendu, vagues précieuses, encore, encore, un rocher, devant tu trembles et tu résistes, cœur déployé.
Tout au vent, un temps, éternité trouvée et joie, sur le côté librement, librement, les portes claquent.
Un retour, il n’y a plus d’absents, la voie tracée, le sable étalé, tout est au cœur, le temps, les choses, il va venir enfin, fermer les angles et trouver.
V
Des verbes pour agir d’une histoire à une autre, d’un abri à un chemin, tout en mouvement, tout étalé, les oiseaux renouvellent et disent l’alliance et l’écho éternels.
Tout résonne et commence enfin, enfin, il n’est plus aussi tard il y a pour toujours une histoire à construire, je cherche et nous trouvons, le cœur est en repos, la chance est souriante, ils osent, ils osent et tout ensemble nous montons une marche.
Une marche, en tremblant, en tremblant, d’un bond du tertre, le risque est grand, le frisson est immense, tout parle et s’agite, je reviens, j’y reviens je compte et j’engrange.
Soleil lointain, air léger tout avance encore, poussière oubliée, tourne, en force, nous montons, nous montons, sur ce continent les fleurs éclosent, tu es rentré et les portes claquent, enfin, enfin, la vie a commencé.
13 Juillet 2016.
RépondreSupprimerTremblement
la joie __ la grâce
tout chante
le ciel enchante
parfums __ délices
murmures des feuilles
chaleur intense
les cœurs brûlent
et sur le sable
des traces secrètes
libres et immenses
silence et larmes
le feu est grand
et sur le fil la nuit s’étire
lisières du temps
la mort est là
"con dientes verdes"
elle frissonne
un tremblement
au loin l’emporte
sous le soleil
la vague chante
le sable perle
les souvenirs remontent le temps
la mer est pleine
la peau est d’ambre
les yeux au ciel défient le temps
les heures passent
les vagues roulent
les cœurs s’éprennent
silence du temps
la joie __ le vent
la voie est libre
les oiseaux sont revenus
tout recommence __ cœurs apaisés
oser un pas vers le nouveau
le risque est grand
le risque est bon
soleil en force
les fleurs éclosent
la vie est là