I
Et je parle, donc, mots et peurs, je dis, du profond, du lointain, une source et tout arrive et tout à tout, expose : bonheur et reconnaissance.
Une vie sur les cailloux et des braises sous le cœur, on invente, on se noie, on tourne et tout commence, cœur ouvert et en attente.
J’en rirais, et qui rira bien de cet air de vin aigre, tout est répandu, et je pense, le mépris, la nuit subtile des sentiments voilés, je sais qui est au bout de cette corde, qui se tient là dans le recoin.
Une vie sur les cailloux et des braises sous le cœur, on invente, on se noie, on tourne et tout commence, cœur ouvert et en attente.
J’en rirais, et qui rira bien de cet air de vin aigre, tout est répandu, et je pense, le mépris, la nuit subtile des sentiments voilés, je sais qui est au bout de cette corde, qui se tient là dans le recoin.
II
Tout est au chaud et tout fait ombre, grands cris et rires déployés, en avance, en retard, une vie d’ombre et de mépris, certainement tout est noyé, tout est au chaud et dans le temps, le jour tordu, la vie sans âme, un chapeau, une histoire et tout est dépeuplé.
Plus loin, ailleurs, la guerre et le sarcasme, tout à faire et tout à nettoyer : une poudre fine.
Sur la route l’horizon est au vert, certainement, du dedans et du haut tout tombe et se consume, on se sent naître un désir seul, une espérance, vengeance et volupté, au-dedans.
III
Tout en haut la poudre fine tombe, sous le pied, sous, dessous.
Tout est posé sur la planche du mépris, des yeux rompus, des cœurs sans joie, de la vérité et des sarcasmes, envolez-vous, suivez encore, jour tordu et bois, toute palissade, tout regard bougé.
Il est rouge de cœur et faible de charité, au-devant, au bas, tout tombe et exaspère, les mots, les phrases, paroles vaines et poudre fine, tout est exposé et sans reconnaissance, un fil perdu et un tiroir ouvert, toujours à ouvrir et jamais, toujours et jamais, certainement, ouvert et à fermer.
Tout est posé sur la planche du mépris, des yeux rompus, des cœurs sans joie, de la vérité et des sarcasmes, envolez-vous, suivez encore, jour tordu et bois, toute palissade, tout regard bougé.
Il est rouge de cœur et faible de charité, au-devant, au bas, tout tombe et exaspère, les mots, les phrases, paroles vaines et poudre fine, tout est exposé et sans reconnaissance, un fil perdu et un tiroir ouvert, toujours à ouvrir et jamais, toujours et jamais, certainement, ouvert et à fermer.
IV
Une ombre dure, un cœur à mépriser, une chanson à dire, mais, je ne parle pas, je n’écoute pas, tout tombe, tout vient et tout au temps respire, un jour tordu, une histoire effroyable de vin aigre et de coups, une blessure aux yeux ouverts.
Chanson perdue, cœur oublié, regards sans joies et cordes minces, sur le devant, dans la montée, des cœurs anxieux, des voix sans âges.
Je suis muet et sourd et tout monte de l’obscurité, pour ne rien finir, pour ne rien augmenter, je passe, je passe et sans, je voudrais rire, du temps passé.
Chanson perdue, cœur oublié, regards sans joies et cordes minces, sur le devant, dans la montée, des cœurs anxieux, des voix sans âges.
Je suis muet et sourd et tout monte de l’obscurité, pour ne rien finir, pour ne rien augmenter, je passe, je passe et sans, je voudrais rire, du temps passé.
V
Envolez-vous, toujours ouverts, oiseaux sans âge, une vie au vert, et des désirs et de la poudre dans un tiroir, un jour tordu, sans âge, sur les cailloux les rires déployés et sur la route des cœurs sans joie, sans reconnaissance, certainement, je passe, je passe.
Je ne parle pas, j’en rirais, de mépris, du dedans.
Je ne parle pas, j’en rirais, de mépris, du dedans.
11 Août 2015.
5 X 2 = 10 haikus approximatifs
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1
Peur des mots cailloux
le bonheur de la source
cœur en attente
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Le rire de l’air
la nuit voilée soupire
silence certain
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2
Cris d’un jour tordu
la vie noyée dans l’ombre
chaud sous le chapeau
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Poudre à canon
l’horizon est au printemps
tout est à naitre
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3
Cœurs en chamade
la poudre sur la planche
les yeux aveugles
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La charité nue
les mots cousent les phrases
le fil est tendu
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4
Chanson entendue
dans l’effroyable jardin
ombra mai fu
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Chanson oubliée
les cœurs en bandoulière
soave più
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5
Ailes ouvertes
oiseaux des vertes années
désir éternel
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Rires de caillou
la gorge est à la joie
le silence plat