poésie à franquevaux. V
michelchalandon@free.fr
samedi 11 avril 2020
Retour, quand passent les cigognes. (Jour tordu.)
Летят журавли
le monde en feu
la peur est sur la ligne
par-dessus le toit
le ciel si bleu
là-haut la vie
en un seul trait
Летят журавли
en bas le feu
tourmente et épouvante
l’eau est absente
histoire sans fin
l’une en appelle une autre
la joie est là
sous le brasier
dentelles d’os
guipures d’étoiles
Летят журавли
soleil en larmes
cendre sur le monde
la vie la mort
enlacement
au début
le dernier jour
deuil à l’œil
du sablier
couture à points serrés
les âmes sont reprisées
le temps s’en va étroit
Летят журавли
le jardin se souvient
les promesses de demain
le refrain dans la main
« Que crains-tu de la guêpe
ivre de son vol fou ? »
l’espoir luit sous la cendre
Летят журавли
Maria Dolores Cano, 11 avril 2020 à 09:13.
ici
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Article plus récent
Article plus ancien
Accueil
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
le monde en feu
la peur est sur la ligne
par-dessus le toit
le ciel si bleu
là-haut la vie
en un seul trait
Летят журавли
en bas le feu
tourmente et épouvante
l’eau est absente
histoire sans fin
l’une en appelle une autre
la joie est là
sous le brasier
dentelles d’os
guipures d’étoiles
Летят журавли
soleil en larmes
cendre sur le monde
la vie la mort
enlacement
au début
le dernier jour
deuil à l’œil
du sablier
couture à points serrés
les âmes sont reprisées
le temps s’en va étroit
Летят журавли
le jardin se souvient
les promesses de demain
le refrain dans la main
« Que crains-tu de la guêpe
ivre de son vol fou ? »
l’espoir luit sous la cendre
Летят журавли