I
Oh, agiter et reprendre,
tout avancerait et irait du jour au crépuscule, tout est compté et pesé,
présence, joie, immanquables, sans retour, il semble, il parait.
Il enlace, le présent, tout
au ciel se mêle et tremble, un empire, l’autre.
Les yeux ouverts, honte bue,
serpents et vermines, pour avancer, pour dire et pour entendre, et combler,
tout siffle, en place, tout tremble et enchante, allons au vent, tournons la
bride, le calme est tenu, la pierre est intacte.
II
Et tout s’impose, et
tremble, au frais le matin penche, allons a l’hiver, tournons et battons voiles
et drapeaux, tout pour l’avenir, pour comprendre, face, le regard perce et je
te vois, vermine abandonnée, chose craintive, cœur tombant.
Il se pose et je chante et
je bénis la foudre et les passions, vous y êtes et nous y serons.
Tout coule, nids d’abeilles
et colliers de guêpes, temps suspendu et bouche ouverte, la faim pour le moment
et le début dans l’escalier, tout charme et tout commence, tout a coulé et tout
mord, le pain fendu, l’ombre portée.
III
Guêpes et abeilles, tout
dévorent, grappes et feuilles, couvertes et tracées, tout est emporté, une
immense, joie, immense, coule au trésor, le vent, le jour, le soleil, la boue
sous le pied.
Au début, l’escalier, tout
est en ordre, infiniment, sans tremblement, sans raison, il n’y a rien à
craindre.
La vie tourmente, le ciel
brûle, tout est à terme, il vient, il vient et ensemble et comment, il se pose,
il se donne, il se cherche, tout en haut et au rebord, tout coule et tout
coulera.
IV
Un vol, une certitude, une
question et bien simple, fête interrompue, oh mon pauvre cœur, oh mon pauvre
temps, tout est suspendu.
Tout se tient, et tout,
tout, et tout coule et je demande : tendez la main, ouvrez les yeux.
Il ne se pose plus, il ne
s’arrête plus, tout tremble, à l’infini tout donne, et remet, le jour, le soir,
tout ce qui recommence.
V
Envolez-vous, nagez, noyez,
vos yeux, le monde est immense, la vie, la mort, toujours et tout est libre, à
prendre, un heureux jour, un heureux temps, une histoire.
Conquis, bannières et
drapeaux, tout est au front, il se cherche et tremble, lointain il manque, les
doigts tendus, les pieds, tout le corps abandonné, il semble, il enlace,
tremble, le présent au ciel se mêle, tendez la main, ouvrez les yeux.
Il ne se pose plus, il ne
s’arrête plus, tremble, à l’infini tout donne et se remet, le jour, le soir,
tout ce qui recommence, envolez-vous.
17
Août 2015.
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