vendredi 17 avril 2020

Une histoire à trembler.


I

Oh, agiter et reprendre, tout avancerait et irait du jour au crépuscule, tout est compté et pesé, présence, joie, immanquables, sans retour, il semble, il parait. 

Il enlace, le présent, tout au ciel se mêle et tremble, un empire, l’autre. 

Les yeux ouverts, honte bue, serpents et vermines, pour avancer, pour dire et pour entendre, et combler, tout siffle, en place, tout tremble et enchante, allons au vent, tournons la bride, le calme est tenu, la pierre est intacte. 

II

Et tout s’impose, et tremble, au frais le matin penche, allons a l’hiver, tournons et battons voiles et drapeaux, tout pour l’avenir, pour comprendre, face, le regard perce et je te vois, vermine abandonnée, chose craintive, cœur tombant. 

Il se pose et je chante et je bénis la foudre et les passions, vous y êtes et nous y serons. 

Tout coule, nids d’abeilles et colliers de guêpes, temps suspendu et bouche ouverte, la faim pour le moment et le début dans l’escalier, tout charme et tout commence, tout a coulé et tout mord, le pain fendu, l’ombre portée. 

III

Guêpes et abeilles, tout dévorent, grappes et feuilles, couvertes et tracées, tout est emporté, une immense, joie, immense, coule au trésor, le vent, le jour, le soleil, la boue sous le pied. 

Au début, l’escalier, tout est en ordre, infiniment, sans tremblement, sans raison, il n’y a rien à craindre. 

La vie tourmente, le ciel brûle, tout est à terme, il vient, il vient et ensemble et comment, il se pose, il se donne, il se cherche, tout en haut et au rebord, tout coule et tout coulera.

IV

Un vol, une certitude, une question et bien simple, fête interrompue, oh mon pauvre cœur, oh mon pauvre temps, tout est suspendu.

Tout se tient, et tout, tout, et tout coule et je demande : tendez la main, ouvrez les yeux. 

Il ne se pose plus, il ne s’arrête plus, tout tremble, à l’infini tout donne, et remet, le jour, le soir, tout ce qui recommence. 

V

Envolez-vous, nagez, noyez, vos yeux, le monde est immense, la vie, la mort, toujours et tout est libre, à prendre, un heureux jour, un heureux temps, une histoire. 

Conquis, bannières et drapeaux, tout est au front, il se cherche et tremble, lointain il manque, les doigts tendus, les pieds, tout le corps abandonné, il semble, il enlace, tremble, le présent au ciel se mêle, tendez la main, ouvrez les yeux. 

Il ne se pose plus, il ne s’arrête plus, tremble, à l’infini tout donne et se remet, le jour, le soir, tout ce qui recommence, envolez-vous.
                                                                             17 Août 2015.

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