I
Allons encore, tournons,
tout tremble au reposoir, une procession et un engagement, aujourd’hui,
librement, tout te donne, la couronne et l’or du temps, tout suspendu, on
adore, on prend une évidence pour une autre et les enfants en grâce souhaitent
l’avenir.
II
Oh et combien étaient-ils,
capitaines et chanteurs, troupe cruelle, un souvenir et du charme, ta volonté
prend, prends et tout je te donne, tu observes et grandis en avenir, tout pour
le partage.
Encore, en avant des images
et des voix, tu pars, tu donnes, des soleils et des cailloux tournent,
envolez-vous et faites, tout a disparu.
Les mois, les saisons, fil à
fil, sol à sol, les fruits poids pour poids, entente pour entente, partage en
avance, partage et coupe une part, une part et tout au plus, tout doit pencher
et tout doit disparaitre.
III
Je sais, je sais, la folie
qui nous guette et le poids précis, tout est au gramme, tout est à la larme, et
tout au neuf, il fut bien un temps et il fut bien une personne pour tout tenir
et tout abandonner.
Tout au reposoir, à
renaître, pour dire, donner des images, en cercle l’eau descend, tout est
enfoncé, ô, joie et profondeur, volonté, tout avance d’un jour à l’autre, d’une
marche à un passage, tout doit voler et tout disparait j’en suis encore.
IV
Beaux gestes, beaux
plaisirs, à respirer, à donner, sans douleur.
Vague après vague, l’avenir,
une voix est absente, on demande, la volonté et le partage, tout est à venir.
Le ciel tombe, cailloux et
nuages, un vol, une saison à gagner, à mordre, le grain et la paille, silence,
silence, tout crie, ensemble au ciel arrache une larme, ils sont en avenir, ils
sont en sentiments.
V
La vie à commencer, les yeux
tournent, eau, tout se noiera.
La roue tourne, vie avancée,
chaque mot se précipite, tout, sentez, et entendez, la vie lance, ponts
suspendus sur des eaux claires, ponts retenus sur des eaux.
Câbles tirés, ponts
suspendus, au reposoir, la procession et l’engagement aujourd’hui donnent la
couronne et l’or, temps suspendu, on adore, envolez-vous, tout doit voler,
19 Août 2015.
RépondreSupprimer1+3+2+2+2=10 haïkus approximatifs
__
1
Une procession
couronne d’or et d’argent
enfants en grâce
2
En troupe cruelle
capitaines de charme
la volonté prend
__
Images sans voix
l’œil du ciel prend son envol
soleils et cailloux
__
La belle saison
les fruits sont sur la branche
douceur du verger
3
Folie en chemin
les larmes diluent l’âme
un sacrifice
__
Les cœurs au repos
joie de l’eau en partage
foi du passage
4
Beauté du geste
voix lointaine disparue
la vague s’est tue
__
Ciel en bataille
le grain est sur la paille
le silence crie
5
Le monde noyé
les mots sont un naufrage
entre deux rives
__
Le temps suspendu
amarres en procession
la moisson est d’or