Dans l'escalier une marche.

Et de la taille et du précieux, le cœur entier est en avance, et arrondi, et disposé, il tourne, on contemple, les effets et le rythme, les ambitions et la surface, du grand, du beau et de la joie mêlés, tout tient ici et se replace en grand, en secret, il est de taille et précieux, de tout, il rit et s'amuse, enfants lancés,

dans les airs, et aveugles au partage, je tranche et je coupe, cordon, cordon et tout ici a trop servi, je ris et j'engrange et tout encore, encore pour la vendange, pour les efforts et pour la gloire, il faut, il faut oser et la dire, et cerner, et entendre, la gloire, je suis ici, et ici je chante encore, et encore, sans finir,

tout en avance, tout en nuances, et très fort et très doux, du tremblement et de la passion, et des aigus, et des avances, tout à l'envi, tout au drame, à faire, à faire et à donner, des échos et de la passion, et il passe, il passe et au tombeau il descends, et je trompe, et je monte, et tout remonte, les pierres roulent,

et tout encore se défait, et tout ici est en place, les voix entières et les eaux partagées, un murmure, et bruissant, et entonnant, portant encore le reste, il est en charge, et tout roule, les pierres du tombeau et les yeux, tout est à l'ombre, et tout inspire, et je regarde, et je sens, tu es ici, et ici tout est animé,

les cœurs jaloux les mains prenantes, et encore, et encore tout est remis, et tout est en partage, les eaux et les airs et les terres et les feux, je suis ici et ici tout est à inclure, les lacs et les bois, les cœurs et les vallons, je regarde et tu inspires, et tout encore est étonnant, et tout encore te reprends, je suis au début,

je suis au début et je coupe, et je compte et tu nommes aussi chaque lieu, chaque objet, et tout un chacun, et tout est un principe, au début, parole déposée, parole oubliée, et tout encore on retrouve, et on se dit, et on se tient, et on s'affaire, et on se précipite, au début, escalier renversé et siècles démontés,

je suis au loin, et du loin, tu commentes, et tu cernes et tu me tiens, et perdu et trouvé, les mystères et les mots, paroles abandonnées et voiles au lointain, les enfants plongent et tout nage, les eaux sont en partage et les yeux sont à la commande, sans dérive, sans conclusion, au mât la courroie tient, simplement,

tu es venu et tu tiens les extrémités, la fin et le début, tout en tes mains et rien au sol, sur la rive et sur le sable les cœurs légers sont au tenant, je tiens et tu renouvelles et les liens et les figures, du papier et des barricades, tout te protège et tu reviens, cœur ébloui, cœur détendu, tu renouvelles liens et mirages,

illusions et cœurs battants, tout au temps et au tombeau, je parle et je tiens et tu tires sur les jambes, les bras et la simple saveur des choses, se remettre et redire, je suis ici et ici la peur sommeille, je suis, j'en suis et tu commandes, et depuis loin, et depuis fort, je cherche, je cherche, dans l'escalier une marche,

sur l'autre je trouve, je trouve, grains de poussière et bourgeons, tout au devant, tout au partage, je viens, je viens et je suis, et suivant, et de la taille et du précieux, le cœur entier est en avance.

20 août 2019.