mardi 21 juillet 2020

Aile et jambe. (Premier voyage)


A tire, tire, et aile et jambe, complètement, sensément et justement, je te cherche pour voir, je te veux pour entendre, remettre et détendre, sur la vie, sur les jours, sur toute surface et tout enfer, sans condamnation, je te vise et j’entends l’écho profond, marqué, pique, et un coup piqué encore, couru encore,



d’une saison au frais, et sous les branches et sous les étoiles, au ciel, au soir à la raison, au courage, j’en suis ici, à tenir, finir, courir et rire, courage, espoir et vivacité, force et courage, qualités et vertus, je t’entends et de toi tout je tremble, de tête à pieds et de saisons en barricades, ô, œil, ô, trouble, ô, pensée,



cours-tu, et je cours et j’avance, retour vagabond et sol tremblant, j’en suis toujours et toujours au voyage, en premier, au recours pour toujours, pour encore, pour entendre, pour ne pas finir et tenir sans plainte, je suis ici, je suis encore et j’étends au sol l’ombre de l’empire, tenir, finir, courir et rire et supposer,



je cherche, te cherché-je encore et je reprends, j’en suis ici, sur l’escorte, sur le pied, à égalité, je veille et je vois, m’y noierai-je et entendrai-je la vie, sur le devant, au retour, je cherche et je te vois, silence et recommandation, voyant, je cherche et j’entends, je trouve et je te vois et finir et trembler, j’en suis ici, tenir,



finir, courir et rire, ô, œil, ô, trouble, ô, pensée, je te cherche pour te voir, je te veux, ensemble et pour longtemps, je te cherche, la tête et le cœur et tout ce qui se donne et tout ce qui émeut, je te donne et la main et la joie au cœur et au soleil, la face est sincère, de royaume en empire, tout est à poser, tout à remettre,



pour dire : encore à dire, pour dire, la voix, tout monte, tout au ciel est accroché, je te donne et tu me veux et je te tourne et tu me vois, une chose plus une autre, je tourne et sur une image, pour une image, je te renvois, au- devant, d’une histoire à une autre, à l’aube, des mains qui tremblent, tremblent,



des cœurs qui battent, et la promesse : un souffle, une espérance de cœur en cœur et de mains croisées en mains tendues, on tourne, on pense et on accroche un lien à l’autre, je suis ici, je suis encore et j’étends au sol l’ombre de l’empire, tenir, finir, courir et rire et supposer, à tire, tire, et aile et jambe.



20 juillet 2018.

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