dimanche 26 juillet 2020

Les jours, la nuit.


On tourne et on espère, tout au-devant, je cherche encore et l’encre et les démons, et les paroles justes pour enchanter, la nuit et les jours, les jours, la nuit et ils, pluriels, et elle, seule ensemble, je tourne, je tire, je te veux, je te vois, et au soleil, nombreux et épars, et au noir solitaire, suis-je, je suis ensemble,

je suis perdu et je me donne l’impression, un sortilège et pour tout dire, les jours, la nuit, le sable et les rayons, et jaunes et rouges, sensiblement et longuement, je tourne à toi, je grimpe, monte, monte, cœur écouté et malhabile, je suis ensemble, je suis partant, ô, pénible et lourd, car tout, ici te mérite,

tout avance, avance, j’en suis, j’en suis encore au cœur traînant, voile tremblé, soleil noir, tu tournes et tournes, ensemble tout commence et recommence, et tord, encore, et corps et âme, d’une plage jaune, au soleil en rayons, je suis incapable, je tourne, tout au-devant, sur les cailloux, pour tout dire, sur le pavé,

sur la joie même, oubliée, je tremble et tout m’attire, je suis perdu et oublié, cœur déposé, au regard, au bleu des yeux, et de là, plonge, plonge et recommence, tords, tordu et embrasse, et pose un pied, un œil et une histoire au temps pensé, au ciel reçu, aux évidences, la vie, la mort, vifs, au-delà, jour, nuit,

les jours, la nuit, un plus un, tout au ciel recommence, je suis perdu et de rien je ne chante, ni gloire, ni raison, du ciel au ciel, de la peur et la colère je ne parle plus, je ne chante rien, où est la victoire, où est la mort, et tout au ciel je rentre, je suis concerné, je me dis, et te dis : « tu es la plus belle chose au monde »,

objet vivant, et mort, et histoire, et défaite, on, il, eux, te plongent, plongent, dans le cœur une lame, un sursaut, devant et derrière, je suis parjure, je renie et au rien je lie la solitude, sur la vie, nuit et jour, tout est réglé, tout est armé, les poings serrés, et les mâchoires dures, il y manquerait, manque-t-il, que manque-t-il,

de la passion et du son, de la joie et du désir, je plonge, je plonge et je te veux, désir, et je te vois et seul et haut, et de jours et de nuit, de regards en solitudes, tu tiens en toi, et mon cœur et ma vie, je suis, je suis, je te regarde, en écho tout répond : réponds, tu aimes. 

21 juillet 2018.

1 commentaire:

  1. Encre vive
    les mots enchantent la parole
    ils sont pluriels le jour
    et singuliers la nuit

    soleils noirs
    au petit jour

    sous le sable
    les sortilèges
    scintillements

    cœur aux étoiles

    corps sans âme
    sous le ciel dur
    le soleil est une brûlure

    joie perdue
    œil bleu réconcilié
    aux évidences

    la vie la mort
    la nuit le jour

    les jours pleins
    tout recommence
    la peur et la fureur
    l’audace et l’indolence

    solitude des jours multiples

    désir des nuits sans fin
    le cœur vacille dans l’ombre
    soie noire des plénitudes

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