jeudi 16 juillet 2020

Et revenu.


Encore, sur la vie et au chemin, je suis, Europe tu y es, et nous sommes, entendre encore et encore, la vie se défaire, et compter les marques, un bleu, un bleu, des traces et des blessures, je suis à l’épuisement, je suis sans air et sans visage, où sommes-nous, y allons-nous, nous irons, le chemin est encore long, au désert de Lybie, l’Aspic et l’Hydre, les animaux les plus sauvages, je suis tenu, avant le temps, avant la guerre, avant le désespoir, en réserve, je suis tenu, je ferme et je tourne, je serai encore, au loin.

Quittons une vie qui tourne, un cœur qui refroidit, comprendre et commencer, ensemble, ensemble se donner et dire et refaire, je suis venu et je regarde, les yeux sont ouverts, l’Europe, Europe à son ravissement, une petite bête emportée, emportée, aux épaules, au clair regard, je mange tout cela, d’un regard, un clair moment, une déchirure, Europe démêlée, regard encore bleu, tourné et détourné, sans issue, sans comprendre, comme sur le devant, au clair moment, je tourne, tourne, au long, au désert de Lybie, l’Aspic et l’Hydre, les animaux les plus sauvages, je démêle entre la vie et la guerre, au-devant, la vie lancée et je comprends, il y a un air terrible entre la paix et la guerre, tous ensemble déchirés aux cœurs enlacés, doigts tendus, je suis encore à l’aventure, tu cours et tu arraches des feuilles aux branches, je viens, je vois et je t’enlace, Europe dérobée, guerre et paix, visages fermés, ils ne s’aiment pas, ils ne veulent pas, ils sont terribles et affreux, Europe endormie, tout ici sur nous sommeille, je suis venu et je te tiens, encore plus, un écho, encore, tout est à venir, montagnes à franchir, Hannibal d’Afrique venu, vinaigre en montagne, les éléphants, tout tourne, et retourne, et retournés et détournés, au loin, au long, au désert de Lybie, l’Aspic et l’Hydre, les animaux les plus sauvages, de Carthage et de Lybie, Afrique, tout ici se dresse, couronne et bijoux, cœur aimant, bouche enflammée, il est petit, il est gentil, au bout, au bout de la nuit, les cartes et les livres, les lois, l’espace et le temps, le tribunal ici nous démonte, la vie tourne, les princesses venues de loin, vierges encore, elles en veulent longuement, du moment, un segment dans la longueur et dans la durée.

Les princes nous libèrent, tous rejettent les chaînes et leur poids, pour vivre sans fin, dans le rêve, liberté chérie, tout ici contemple et acclame, les rois en leur royaume, Europe, tout ici est concerné, prince terriblement en avance, ici, tout ici, ici se joue, jouons encore, au-devant, au long, au loin, au désert de Libye, l’Aspic et l’Hydre, les animaux, les plus sauvages, et recommence, rois venus, Afrique lointaine, rois fiers, et lions de savane, tout au cœur se donne, j’en suis encore revenu.

17 juillet 2018.

1 commentaire: