mercredi 1 juillet 2020

Retours, encore les yeux.

Le vent suspend son vol au nord du sentier. Le jour est un tremblement, une violence certaine. Les cœurs sont inondés d’une tristesse grise.

El hombre marche sur le sentier, bouche dure, pieds en sang. Ses pas font le chemin. Son sac est lourd de pierres et de chagrins. Son cœur, un cri désespéré.

Sa voix s’accroche aux racines. Une promesse à l’aube et à la chaleur naissante. Cœur ouvert,
el hombre reçoit le tremblement comme un serment, au loin, au déclin de l’aube. Sa mémoire en chemin.

Le cœur griffé offert au sacrifice, la menace est à venir. Le cœur privé de son diadème, tout est épuisement, tout est tristesse des ans.

Tristesse grise
del hombre au cœur morcelé.


Maria Dolores Cano, 30 juin 2020 à 11:15. ici.


Donne passe et demeure,
tu demeures donne et passe

Donne, passe et demeure,
Dans le temps se dissolvant

Sur les signes de l’écrit
Le cygne et son col blanc

Donne passe et demeure
Dans l’invention du chant


Jean Jacques Dorio, 30 juin 2020 à 14:31, ici.

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