lundi 20 juillet 2020

Y comprendre quelque chose.

Entendu et recommencé, du devant au plus loin de la brise et du serment, les ombres étonnées, les cœurs au-devant, et sage et étendu tu sers, et tu composes une corde pour sourire, et soutenir, et commencer, et défendre, et suivre, je te tiens, tu me lances des erreurs, du calme, du souvenir, tout au ciel accumulés,


tout te devient et tout te retient, je suis venu et je commence, où sommes-nous où, et où, encore, je pense et je te tiens, je suis ici venu, encombré devant, sans trembler, dans la gloire, les ombres, les maisons, tout encore recommence, une pile, un tas, à foison, foisonnant, je pousse, tu pousses,


nous levons les yeux, les mains, au ciel, au soleil, et plus loin et plus haut, les cœurs évanouis, tout est pincé, tout ensemble, je tourne, je reviens, tout sur place, au-devant, sur la vie qui se donne, je suis, je suis, et posé, et sans doute, et sûrement, et certainement, je suis, et tout du ciel, tout de l’ombre, tout,


je suis suspendu, sans entraves, sans dire le soleil est en haut, l’herbe est verte, encore, tout est vert et tout te recommande, et envolé, et tenu, et défait, et grandi, je suis, où sommes-nous, où, et où, encore, je pense et je te tiens, je suis ici, tout au ciel portez, portez, mon âme, au sein et au ciel en haut,


aux airs purs et radieux, je suis ici, et venu, et tendu, et sûrement, et certainement, je suis, et tout du ciel, et tout de l’ombre, et recommencé, au- devant, au plus loin de la brise et du serment, les ombres étonnées, mêlé de temps, et vêtu de deuil et d’espérance, au ciel, au ciel, prends et tiens ma couronne,


je suis sous empire, des vivants et des morts, retourne-toi et plonge-toi, au sein des gouffres, vallons et forêts, je cherche, te je crie, je tourne, tout ici recommence, au ciel, au ciel, prends et donne, je suis certain et je pense, ici aussi, ici, là-haut, tu me rendras, tu me rendras, je tourne et je vois des yeux ouverts,


des mains tendues, du cœur et des attaches, le lien du sang, le lien, le soleil est en haut, l’herbe est verte, encore, tout est vert et tout te recommande, portez, portez, et roulez, herbe verte et heures perdues, je tourne, je pose en haut, je pense, tu vois, nous sommes tous, ici et encore, il manque un peu de chair,


de désir et d’air pour accompagner et pour dire, enfin, le monde est ici, tout ensemble nous le reconnaissons, j’en suis encore, j’en suis ici, je tourne et je comprends.   

19 juillet 2018.

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