jeudi 30 juillet 2020

Retour, pour nos éternités.

Sept haïkus
approximatifs

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La mer ouverte
à l’aube des silences
la terre brisée

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Sombres images
les couleurs se lamentent
tristesse du soir

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Matin endormi
légèreté de l’amour
éclosion du soir

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Douce étreinte
planches lourdes et courbes
émois engrangés

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Le premier regard
au jour des pleurs cumulés
la mort annoncée

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Aux couleurs des murs
l’aube brise son destin
un sombre dessein

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Une espérance
manque la chair du désir
bain d’éternité


Maria Dolores Cano, 30 juillet 2020 à 11:23. ici

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