mardi 10 novembre 2020

A qui, pour qui, de chaque histoire.

Au fond, au fond, et étape et retour, un asile, un asile et tout à attendre, j'en suis, j'y suis et je tourne, tout tourne, et rien, rien n'est pensé, et y penser encore, et y penser toujours, au fond, au fond, on se cherche et on y retrouve, les allongés et tout ce qui ici dort, et quelqu'autre chose, encore ce qui est allongé,

et qui dort, et au fond, au fond tout y est allongé, et dormant, et pauvre vie, pauvre cœur, tout est pressé et nous rassure, je suis ici et rassuré je presse, et cela tient encore, on y va, tout est abrégé, tout est retenu, et pesé, et compté du poids exact des ambitions, je signe du doigts pour les opposer aux regrets,

je suis ici et seul, au fond, au fond, et étape, et retour, les allongés et tout ce qui ici dort, et quelqu'autre chose encore, ce qui est allongé et qui dort, un asile, un asile, et tout à attendre, j'en suis, j'y suis et je tourne, tout tourne et rien, rien n'est pensé, et y penser encore, et y penser toujours, au fond, au fond,

on se cherche, et la peau on y retrouve, sur la peau ici furent heureux, au fond, au fond ceux qui dorment encore allongés, et je respire, et tu retiens, la vie avancée, le chemin parcouru, remis et allongé, et dormant, où est le repos, où est la quiétude, irons-nous loin, serons-nous seuls, tu te tiens, et tu me laisses,

et tu oublies, comprendrons-nous le reste de l'histoire du ciel tombé, des heures oubliées, au fond, au fond, et étape, et retour, un asile, un asile et tout à attendre, j'en suis, j'y suis et je tourne les allongés, et tout ce qui ici dort, et quelqu'autre chose encore, ce qui est allongé et qui dort, tout tourne, et rien, rien,

n'est pensé, et y penser encore, et y penser toujours, au fond, au fond, on se cherche, on y retrouve, du regard et des yeux perdus, le rouge aux joues, et la tromperie établie, et le reste pour faire encore le chemin, nous sommes ici, et sans traces, sans rien pour dire, sans rien dire, ne donne rien, oublie, tourne, tourne,

sept fois dans ta bouche, sept fois, les mots avant de prononcer, articule et assure, le mot à mot du cœur à cœur, des ambitions et des complicités du corps à corps, au fond, au fond, et étape, et retour, un asile, un asile, et tout à attendre, j'en suis, j'y suis et je tourne, tout tourne, les allongés, tourne tout, tourne,

ce qui ici dort et quelqu'autre chose encore, ce corps qui est allongé, et qui dort, et rien, rien n'est pensé, et y penser encore, et y penser toujours, au fond, au fond, on se cherche et on y retrouve, tout est tordu et redoutable, et sans gravure, et sans couleurs, tu es étalé, papier de soie et papier de riz, et support,

tu es sur le devant, de chaque histoire et tu plies, et tourné, tu tournes, cela froisse et crisse, et temps compté, et cœur griffé, les pierres en tournant à tes doigts ont saigné, tu chantes encore, et encore, et des fleurs, et des arbres, et lune, lune de beau métal, tu rejoins et tu tournes, oiseaux blancs, et posés au ciel,

dans les nuages, lune de tendre métal, et de joie à rendre, de rires à tenir, de fleurs à respirer, il faut au fond, au fond, et étape, et retour, un asile, un asile et tout à attendre, j'en suis, j'y suis et je tourne, tout tourne et rien, rien n'est pensé, et y penser, encore et y penser toujours, au fond, au fond, on se cherche,

et on y retrouve, les allongés, et tout ce qui ici dort, et quelqu'autre chose encore, ce qui est allongé et qui dort, il faut souffler sur le cœur pour que s'embrasent les herbes sèches, pierres griffées, murs signés, et herbes, et arbres, et métaux, et statues, corps de certitude, et brouillard dans le chaleur, suis-je,

j'en suis, tu y es, et tu traces ton ombre au sol, tes pieds comme repère, les allongés et ainsi, tout ici ce qui ici dort, et quelqu'autre chose encore, ce qui est allongé et qui dort, et le sang glisse sous la peau, soleil tenu et saisons oubliées.

29 juillet 2019.

1 commentaire:



  1. Asile
    une étape sans retour
    pauvre vie
    d’un cœur en solitude

    sur la peau
    la trace d’un passé
    une histoire parcourue
    une quiétude oubliée

    le ciel est en lambeaux
    son regard s’est tu
    ses joues sont écarlates
    et sa bouche sans mots

    les corps sont allongés
    dans un profond sommeil
    les rêves sont absents
    la nuit est redoutable

    funambule sur la pliure
    d’un monde de papier
    cœur griffé vie pliée
    de la lune saignée

    cœurs soufflés
    herbes embrasées
    pierres signées
    mortes saisons



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