jeudi 19 novembre 2020

Le compte des merveilles.

A voir et à penser, prendre et donner, au froid dans la mémoire, champ et contrôle, on pose, disons ensemble, les choses commencées, les choses à terre, et le loin, et la mer, et le calme, pour la nuit à venir, venue et repartie, et simple toujours, et à prendre encore, je te cherche, et tu me voies, et je te donne,

et tu me comprends, comprendre tout, entendre encore et voir, tout voir et tout attendre, les vagues, l'air est chaud, aux étoiles tout est en haut, et du plus haut au plus loin, tout est dans la poussière encore, fleurs jetées et larmes répandues, et souvent, et certain, et sans protection, cherche la difficulté,

et je tremble, tout serait encore et encore délicieux, je suis ici au retour, je suis dans chaque mot passé, dans la fureur, et j'oublie, et je reste, et tu me condamnes, y sommes-nous, en sommes-nous, les affranchis du ciel, les éternellement jeunes, retournés et simples, et simplement je trouve, et tous enchantés,

enserrés et compris, les fleurs et les larmes, tout est ici dans la reconnaissance, j’appelle et vous n'entendez pas, et vous dites, et vous faites, et si l'on pouvait, l'on, changer le cours, le temps, les choses, les bruits, et rentrer dans la fureur de vivre et de vaincre, nous voulons, nous voulons, calme,

rien de rien n'en viendra, et de tout temps nous sommes les témoins, fleurs et larmes, rêves stupides, la pureté est un mensonge, je suis étrange et étrangement je suis dans l'attente, et tranquille, et faux, je cherche des merveilles et je trouve des erreurs, présent et combattant dans l'attente sans doutes,

sans remords, sans encombre, or tout est embarrassé, tout est entre soi et le reste, je suis ici, conscient et seul, entre la peur et la sincérité, ils se donnent au martyre, je suis ici et je résiste, je suis sur le fil du haut vers le bas, le corps plonge dans la gravité, dans l'émotion tout se ferme, et rien n'est tendu, embarras

j'en suis ici à la première déroute, il y en aura encore et encore et d'autres et de plus terribles, au temps compté, aux herbes envolées, aux feux, tout encore est dérouté, transmis à l'encontre, je chante et je te perds et je recommence, tu es à la dérive, tu te mens et tu ne cherches ni âmes ni cailloux, nous sommes,

ici et pour toujours, ils sont fixés au beau, ils sont aux erreurs et de tout je plonge et recommence, les yeux écartés et les mains tendues, tout reste à ouvrir, et devant et derrière, il faut comprendre, je charme et j'ennuie, je retourne et tu ne comprends rien à la fureur, aux injustices, comprends maintenant,

comprends, il te reste à tout accomplir, à tout rendre, à faire luire les vagues, et la splendeur du monde, en retard, je suis venu, je te cherche et tu ne trouves rien, tu ne comprends pas, à voir, à penser, prendre et donner, du froid dans la mémoire, au champ, en contrôle on se pose, disons, ensemble enserrés,

enserrés et compris, les fleurs et les larmes, tout est ici dans la reconnaissance, j’appelle et vous n'entendez pas, et vous dites et vous faites le compte de merveilles.

04 août 2019.

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