lundi 9 novembre 2020

Tenu et transi.

On commence, on compose et au plus loin on s'abandonne, le temps est étranger, les forces redoutables et du tonnerre et des éclairs et du torrent tout incommode, je suis tenu et transi et sans courage pour dire rien, pour retenir pour entendre, et confondre, je suis ici et je cherche, où sommes-nous, et encore,

en sommes-nous encore et conscients et heureux et retournés et sans issue et sans grades, je tourne et tu reviens et tu redonnes l'espoir, la vérité, le calme, le repos, tout reste à faire, tout reste à dire, et il faut et il faudrait, encore comprendre, encore et encore, je suis ici et dans un char en osier, de figure, espérant,

on commence, on compose, nous prenons figure d'espoir, et au plus loin on s'abandonne, le temps est étranger, les forces redoutables, et du tonnerre et des éclairs et du torrent nous attendons, nous sommes à nous nommer, à nous offrir, je suis sur rien, et de ce sens et de cette route, je cherche et nous nous honorons,

et nous grandissons, je suis tenu et transi et sans courage pour dire rien, pour retenir, pour entendre et confondre, nous tournons sur notre route, un sens, un sens et puis encore un autre, je ferme et tu reviens et tu te donnes et tu commentes, je suis sur le chemin et je tourne le dos, le soleil est en pointe, caché,

et je reste accompli et renouvelé, et je reste caché, tout est au silence, tout est au retour, tu te dresses et tu contemples, je suis sur le côté, flanc retenu et corde envoyée, je marche et tu t'obstines, tu te dis : je reste et je reviens, nous ne sommes rien et dans le silence, au loin, enfin au loin, sur la route, il ferme,

et se retient, on commence, on compose et au plus loin on s'abandonne, je suis tenu et transi et sans courage pour dire rien, pour retenir, pour entendre et confondre, le temps est étranger, les forces redoutables, et du tonnerre et des éclairs et du torrent, on commence, on compose, et au plus loin on abandonne,

le temps est étranger, la vie est incertaine je tourne, je tourne et je ne retiens rien, ils ont grandi et tout à poussé, les herbes cachent le mur, et les insectes creusent, je tourne, je reviens, tu es encore à comprendre, tu fermes et tu organises le chantier, tout est posé et en ordre, la poussière, le bas, du mur bas,

le pan coupé et l'air qui flotte, on prend ensemble le chemin, on respire la même seconde, je tourne, tu tournes et tu confonds et tu reprends, le cercle en haut, le poids vers le bas, le pan coupé, je suis tenu et transi, sans courage pour dire rien, pour retenir, tu tournes, organises-tu, pour entendre et confondre,

je suis ici, et ici encore, je commente, œil posé, cœur avoué, et certitude, je suis sur ce côté.

29 juillet 2019.

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