Asile
une étape sans retour
pauvre vie
d’un cœur en solitude
sur la peau
la trace d’un passé
une histoire parcourue
une quiétude oubliée
le ciel est en lambeaux
son regard s’est tu
ses joues sont écarlates
et sa bouche sans mots
les corps sont allongés
dans un profond sommeil
les rêves sont absents
la nuit est redoutable
funambule sur la pliure
d’un monde de papier
cœur griffé vie pliée
de la lune saignée
cœurs soufflés
herbes embrasées
pierres signées
mortes saisons
Maria Dolores Cano, 10 novembre 2020 à 11:48. ici.
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