dimanche 8 novembre 2020

Et tu plonges.

Revenons, revenons, nous sommes ici et d'ici tout se tient, tout est arraché, tu tournes et tu deviens une espérance, flamme brûlée, cœur poudré et ruine sur le dos, sous la dent, sous le regard, tu es à venir et tu avances, y serons nous, pour, pour longtemps, pour être à chaque chose, pour entendre et pour, pour dire,

et dire, je suis ici et d'ici je regarde, tu es éveillé et fervent, sur le devant, sur le côté les âmes se rallument, fûtes-vous éclairées âmes à l'abandon, figures sur le sable, un bâton traîne et dessine, tu vas et tu viens et tu plonges en eau silencieuse, et sur le tout tu recommences, cœur dévasté et en larmes, au sommet,

tu vas et tu viens, et un bâton grave le sable, tu dessines la vie et le reste, tu plonges, allons devant, allons au bout, tout se confirme et tout te retiens et tu te cherches, nuit retenue, et au bout du bout, comme une fin du monde, nuit retenue, âme déposée, je ferme et tu oublies et tu te fermes, il y a une issue, attention,

un reste pour le temps, et je suis ici et d'ici on pourrait perdre le tout et les contraires, vent retenu et âmes éloignées, je ferme, tu tiens et tu te donnes, et tout est déposé sur le sable, du creux de la main à la pointe du cœur, aux évidences tout fusionne, je suis ici et sur ce point je suis en attente, en abondance,

l'effet de l'or et de la poudre pour tout exploser, pour rendre et retenir et composer et tenir, je suis en avance, tout est charme, voluptueusement on roule et se tourne, herbe à peine fanée, et sous la pluie la mer avance, un trait au sable, un écart, des cailloux et des algues, je suis ici et je cherche, nous sommes,

ici, et d'ici nous regardons, nous allons, et devant, et après, je suis sur le reste, sur la vie découverte, sur le poids des corps et des rêves, tout à attraper, tout à retenir, aux yeux, aux dents, tout est fermé, tout commence et d'ici nous en sommes, pour longtemps je cherche le chemin, nous allons ensemble,

d'une rive à l'autre, et sur le pont et dans la barque, le calme nous retient, la vie avance, le temps nous tient d'une rive à l'autre, l'eau coule, coule, et pour longtemps, revenons, revenons, nous sommes ici et d'ici tout se tient, tout est arraché, tu tournes et tu deviens une espérance, flamme brûlée, une pincée de sable,

une goutte d'eau, les murs sont élevés, le bâton trace, la vie avance et je me jette, image à saisir, un bâton traîne et dessine, tu vas et tu viens et tu plonges en eau silencieuse, et sur le tout, tu recommences, cœur dévasté et larmes au sommet, tu vas et tu viens, un bâton grave le sable, tu dessines la vie,

et le reste et tu plonges, allons devant, allons au bout.

28 juillet 2019.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire