lundi 16 novembre 2020

Il ne faut pas se voiler la face.

I


Tout est construit, on pourrait, on pourrait dire tout se construit, est, se, une histoire et des souvenirs et du temps passé, des recherches et des retours, espoirs et connivences, fraternité et repentance, de l'affection, du temps pour combler et puis un ennui majuscule, des citations, citons, il ne faut, il faut est, se.

Faut-il, il ne faut pas se voiler la face, entre le pouce et l'auriculaire, j'en suis, j'en suis et tout me change, j'avance et l'air, le ciel, d'un vent léger, je tourne et tout te donne, la chanson des rêveurs, le petit enfant amour piqué dard d'une abeille, et l'aneth et le myrte et le thym des collines, tout te chantes, retiens- tu.

Te retiens, il y faut, nous sommes, sommes-nous, j'en suis, sur le chemin et les habits larges, tout tombe sur la parturiente, je te donnes et tu me retiens, et encore, encore, la vie est belle, je suis tenu, tu es revu, et tu te tournes, nous irons et irons, tout est construit, on pourrait, on pourrait, dire tout se construit.

Entre le pouce et le petit doigt, le doigt, petit doigt celui de l'oreille, j'entends, j'entends le monde ancien et le renouveau, la vie espérée belle, on en revient, tout est à dire, construisons et espérons, espérons, sans dire plus, sans rien attendre, sans se dire : je suis venu, et tout, de tout, te chantes, tu es sur un chantier.

Et tu tournes et recommences, et si tout est construit, on pourrait, on pourrait se dire tout se construit, les habits trop larges et le corps démesuré, et grandissant et tournoyant, à tout te donnes et te rends, allons, allons, il faut oser, heureux, heureux et finissant et commençant, je tourne et je te donne, donne-moi.

Des souvenirs, des souvenirs, un monde de merveilles, de millions et de costumes blancs, tout revient et tout te donnes et une vie, tout passe et revient, la même eau, le même temps et des regards enamourés, des costumes blancs jamais trouvés, des noces à peines consommées, un jour perdu.

Des idées retrouvées, tout est construit, on pourrait, on pourrait se dire, tout se construit, c'est une chanson de rêveurs et de cœurs arrachés, tout est construit et tout se demande, je suis ici et pour rendre des comptes aux souvenirs, par assonance et par plaisir, une chaîne semble un collier jeté, ici demeuré.

Couché sur le sable, à l’endroit même, même, où je suis tombé, retour joyeux d'heureux émigrants, entre le pouce et l'auriculaire, j'en suis, j'en suis, tout me change, j'avance et, et, l'air, le ciel, d'un vent léger, je tourne et tout te donnes, la chanson des rêveurs, et l'aneth, le petit enfant amour piqué par une abeille.

Le myrte et le thym des collines, tout te chante et tu te retiens, il y faut et nous en sommes, sommes-nous, tout est construit, on pourrait, on pourrait se dire tout se construit, est, se, une histoire et des souvenirs et du temps passé des recherches et des retours, espoirs et connivences, fraternité et repentir, repentance.

De l'affection du temps pour combler et puis un ennui majuscule, des citations, citons, il ne faut pas se voiler la face.

II

L'accord, le désaccord, l'herbe foulée, tout est arraché et sans larmes, pourtant.

III

Et il ne faut pas se voiler la face, à en dire quand même trop, le peut-on, il y est et j'en tremble : contemple ton image et cherche bien, au fond le cœur est incomplet, la vie est remarquable et bellement et tout ensemble, nous allons, nous venons et disons, face voilée et regard noué, un seul des éléments est avoué.

Grandi et surpris et sans attendre, ils halètent, ils sont essoufflés, au bout de la course, au bout du chemin, tout est grand et ensemble, ils se regardent et comptent les années, le temps est passé, la vie est désolante, je suis et je tiens et je tourne, un seul regard sera pour la suite, il suit et il retient les souvenirs.

Des aigreurs, dans une vigne dans le soir, dans la détente, une pause, un souffle, je suis ici et j'en suis responsable, des yeux qui chantent et des raisons trouvées, je cherche et je suis sur les nuages, ils passent, ils débordent, ils sont ici et étrangers sur la vie tout passe, dans une vigne tout recommence, te cherché-je.

Je suis et je regarde, et je pense, tu es venu, tu te donnes et tu te tiens, sans arrêt, sans une pause, sans un effet, les miracles et les songes, on y est, on en vient, les pieds dans l'eau, la vie ouverte, le grand tremblement, tout au retour, et tout de tout, sous la surface la route est noire, ce grand bond est lointain.

Ils sont tombés, ils sont soumis, ils se retournent et de tout ils dénoncent les erreurs et le poids, en finir et le monde se couvre, tout est clos, tout est loin, les branches battent la peau des bras élevés et cernés, le feu court dans les broussailles, je cherche et je vois et je donne et je songe, temps compté, et perdu.

Les yeux oubliés, tu cherches et j'avance entre deux arbres, entre deux pierres, un nom jeté, une éraflure pour le ciel, pour la terre, pour les saisons, les yeux levés, il faut, il faudra et se voiler et se couvrir la face, le temps et les oiseaux, tout vole et s'éloigne, je suis venu, je suis tenu, je donne et j'avance, tenons,

une main, un pied, la suite est incompréhensible.

01 août 2019.

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