I
Et tout te dire et tout te commenter, tu es au temps, percé à la mémoire, tout est à remplir, et tout de tout se pare, tu es en comptant bien le plus secret et le plus rare, nous sommes ici en retour, à la joie, tu diras joie et je répondrai loi et force et courage, te dire, à toi, tu es ma loi, te donner des gages et des gages,
suis-je, j'en suis ici au temps précis et tout bascule, te recommence, tu composes ma vie, mon air, mes sensations et le vertige, courant seul et parlant fort tu cherches et tu recomposes les nuages au ciel sur l'incendie et la vie compte, compte, tu es à compter les cailloux, les drames et les inventions, tu penches
sur la vague, et précisément tu condamnes ce qui te lasse, tout redire et tout recompter et frapper fort, et rien, entendre, rien, bien innocemment tu te devines et je m'ignore, sommes-nous, sommes-nous si bon et à tout, et à rien, si grands, si joyeux et sensibles, le ciel tourné, et sans but, tu te rappelles les erreurs,
et tu comptes, et tu mords au vent, aux arbres, aux épaves, la vie tenue, la vie rêvée, les joncs qui piquent la peau, les yeux perdus, les mains serrées, tu me chantes et tu me commences et souvent, souvent sans rien finir, sans escalier à retenir, sans boucles de ceinture, sans danger, malgré l'orage, je suis vague,
tu es venu, tu parles fort et tu te blesses souvent, ici et toujours las et la peau éclate et te perds, je suis ici et d'ici tu pars et tu reviens toujours chargé, toujours content et en colère, rose, liseron et volière, chien perdu sans muselière, tout tourne, tu es contraire, tu défends, tu retiens et attaques la gloire.
suis-je, j'en suis ici au temps précis et tout bascule, te recommence, tu composes ma vie, mon air, mes sensations et le vertige, courant seul et parlant fort tu cherches et tu recomposes les nuages au ciel sur l'incendie et la vie compte, compte, tu es à compter les cailloux, les drames et les inventions, tu penches
sur la vague, et précisément tu condamnes ce qui te lasse, tout redire et tout recompter et frapper fort, et rien, entendre, rien, bien innocemment tu te devines et je m'ignore, sommes-nous, sommes-nous si bon et à tout, et à rien, si grands, si joyeux et sensibles, le ciel tourné, et sans but, tu te rappelles les erreurs,
et tu comptes, et tu mords au vent, aux arbres, aux épaves, la vie tenue, la vie rêvée, les joncs qui piquent la peau, les yeux perdus, les mains serrées, tu me chantes et tu me commences et souvent, souvent sans rien finir, sans escalier à retenir, sans boucles de ceinture, sans danger, malgré l'orage, je suis vague,
tu es venu, tu parles fort et tu te blesses souvent, ici et toujours las et la peau éclate et te perds, je suis ici et d'ici tu pars et tu reviens toujours chargé, toujours content et en colère, rose, liseron et volière, chien perdu sans muselière, tout tourne, tu es contraire, tu défends, tu retiens et attaques la gloire.
II
Ne pas céder, ne pas céder et tout, bien tout, abattre, au calme, aux erreurs, l'humeur et la colère, tu te disperses et tu te noies, voleur perdu et simple à boire, un histoire, un tournant, un revenu, un conte ancien, tu recommences et tu le sens, le regard clair, la bouche aveugle, sans rien au front qu'une blessure longue,
et des silences sans raison, sans penser, sans rien que la rature, le trop perçu, la déraison, de lune et de fleurs, de cercles sous la ramure, au temps, percé à la mémoire, tout est à remplir et tout de tout se pare, tu es en comptant bien, le plus secret et le plus rare, comment se dire l'un pour l'autre, comment enfanter,
les yeux perdus, sans retour, la lèvre claire, les silences et la permission, je suis ici et d'ici tu commandes, de raison en raison simple, et simplement tu donnes, et tu arpentes ton chemin en creux entre les vagues et l'écume, temps compté, temps en retrait, tu tournes loin et je reviens et écume tout entre les vagues,
je cherche seul et seul j'avance dans le pays qui te comprends, dans l'air du temps qui te déplace et te soutiens et recommence, tu es outil et déraison, et soin et cran et flamme en retour, tu te donnes et tu absorbes, je te retiens et tout commence.
31 juillet 2019.
Au temps, percé à la mémoire
RépondreSupprimeren 5 et 4 haïkus approximatifs
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Mémoire percée
plus rare est le secret
la joie en force
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Tout a basculé
la vie est un vertige
le ciel incendié
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Entendre venir
la force de la vague
les erreurs oubliées
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Malgré l’orage
sans danger mordre le vent
une vie rêvée
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Une peau blessée
éclate la colère
la peur muselée
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Histoire perdue
d’une longue blessure
un conte ancien
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Mémoire percée
silences de la raison
et rares secrets
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Chemin sans retour
écume des jours perdus
entre les vagues
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D’un pays en flammes
comprendre la déraison
et l’aliénation