A voir et à entendre, pour dire encore et encore : l'écho, la nuit pour le jour au jour, et l'eau dans l'eau, les choses emmêlées, et le recouvrement de l'air pour l'air, et des grandeurs au supplice, en majesté et en tendresse, tu es levé et au matin ici et là tout tremble. Et se reposer sur l'épaule, et dans l'eau tiède tu te fermes.
Et je recoupe, aussi, aussi, tout en avant et sans attache, une épaule dans l'eau et des regrets, sans perdre haleine, sans rien voir et entendre, j'en suis, je suis, et du temps et des marques, heure posée et retour, j'en suis ici où tout résonne, loin, un temps. Et suspendue, mémoire vive je marche et je te cherche.
Et trouver, trouverai-je la clef, ici, aussi, d'ici et partout nous sommes étendus dans la chaleur. Et comme, comme des enfants, cernés dans l'amour nous retrouvons.
07 août 2019.
Et je recoupe, aussi, aussi, tout en avant et sans attache, une épaule dans l'eau et des regrets, sans perdre haleine, sans rien voir et entendre, j'en suis, je suis, et du temps et des marques, heure posée et retour, j'en suis ici où tout résonne, loin, un temps. Et suspendue, mémoire vive je marche et je te cherche.
Et trouver, trouverai-je la clef, ici, aussi, d'ici et partout nous sommes étendus dans la chaleur. Et comme, comme des enfants, cernés dans l'amour nous retrouvons.
07 août 2019.
RépondreSupprimerLa nuit
le jour
écho
de l’eau
et
l’air
en majesté
tendre levé
matin tremblé
sur une épaule
reposée
les doux regrets
heures en allées
mémoire
ardente
la terre
noyée
l’enfant
le sait