Je suis, j'en suis et rien encore ne le prouve, un pan, une coulée, un morceau dérobé, et transi, et souffrant j'en suis ici, et de tout je m'accorde, je suis ici perdu, et je regrette bien, et l'amertume et les coups à la face, la vie rendue, tout du ciel est dommage, je tourne, je deviens, je ne comprends pas où sont, où,
les yeux, où est la tête, et tout te tient et tout te rend, et tu tournes, tout ici est répété, à coup, à coup de pieds et de marteau, tu heurtes, tu heurtes, tu ne rends ni coup, ni cicatrice, tu reçois, tu reprends, et toujours tout te donnes, tu ne comprends rien, il est forcé, il est en route, tu cherches, cherches,
une ouverture, je suis ici, je suis tenu, et je reprends et je commandes au ciel la douceur, à la terre le pardon, pour un lien perdu, pour une source reconnue, je suis ici et ici je tremble, et je tiens tout, et tu réclames des cailloux, et puis, et puis on ose rendre grâce, et honorer, je cherche, et je trouve, et grâce et honneurs,
face perdue, œil arraché tu te tournes, et tout encore te reprends, et te perds, une effroyable certitude, tu monterais, tu monterais, et tout de tout te suivrais, et la nuit, et le jour, et les monts, et les vagues, et le soleil, et les étoiles, tu es perdu, et d'éblouissement en éblouissement, tu te confies et tu retardes le sentiment,
ici reprendre, tout est à prendre, la chaleur trop tôt venue, et la peur même, et bleue, et froide, je suis ici, et tout tourne, le monde est fermé, un pan de mur, et noir, et jaune, et de la surface desséchée, des fleurs et des épines, et le vaste regret, je suis ici, et je ne comprends pas, ou plus, et tout ensemble est refusé,
les mains griffées, les pieds, raclés, la vie en fuite, le temps perdu, tu ne dis rien et tu ne penses plus, soleil oublié, astres perdus, et tu prends de l'âge, les yeux oubliés et les mains déjà tenues, les cœurs éloignés, et tout cela, les souvenirs, la certitude, on est passé à côté du port, on est ici pour dire le massacre,
avons-nous tenu les promesses, avons-nous rendu les honneurs, tout ce qui est parti, tout ce qui est en oubli, il faut, il faut tenir parfois, parfois ne rien comprendre, ne rien dire et tout récupérer, les souvenirs, les goûts et les désirs, je suis ici et je recommence, matin trop chaud, le doute véritable, ou certitude,
le temps est mou, tout est médiocre moyen perdu, fleurs évitées, on se reprend, on est complice, je fabrique au mieux les échecs, tout est à retenir, la peur, le doute, et les erreurs pour un petit matin tragique et désabusé, je suis, j'en suis, et rien encore ne le prouve, un pan, une coulée, morceau dérobé et transi,
souffrant, j'en suis ici, et de tout je m'accorde, je suis ici perdu et je regrette bien, et l'amertume, et les coups à la face, la vie, tu parles, tu traînes et tu ne tiens rien, ni personne, au ciel la douceur, à la terre le pardon, pour un lien perdu, pour une source reconnue, je suis ici et ici je tremble, je tiens tout, et tout,
tu réclames des cailloux, tu te confies et tu retardes le sentiment, tout est à prendre la chaleur trop tôt venue, et la peur même, et bleue, et froide, je suis ici et tout tourne.
26 juillet 2019.
les yeux, où est la tête, et tout te tient et tout te rend, et tu tournes, tout ici est répété, à coup, à coup de pieds et de marteau, tu heurtes, tu heurtes, tu ne rends ni coup, ni cicatrice, tu reçois, tu reprends, et toujours tout te donnes, tu ne comprends rien, il est forcé, il est en route, tu cherches, cherches,
une ouverture, je suis ici, je suis tenu, et je reprends et je commandes au ciel la douceur, à la terre le pardon, pour un lien perdu, pour une source reconnue, je suis ici et ici je tremble, et je tiens tout, et tu réclames des cailloux, et puis, et puis on ose rendre grâce, et honorer, je cherche, et je trouve, et grâce et honneurs,
face perdue, œil arraché tu te tournes, et tout encore te reprends, et te perds, une effroyable certitude, tu monterais, tu monterais, et tout de tout te suivrais, et la nuit, et le jour, et les monts, et les vagues, et le soleil, et les étoiles, tu es perdu, et d'éblouissement en éblouissement, tu te confies et tu retardes le sentiment,
ici reprendre, tout est à prendre, la chaleur trop tôt venue, et la peur même, et bleue, et froide, je suis ici, et tout tourne, le monde est fermé, un pan de mur, et noir, et jaune, et de la surface desséchée, des fleurs et des épines, et le vaste regret, je suis ici, et je ne comprends pas, ou plus, et tout ensemble est refusé,
les mains griffées, les pieds, raclés, la vie en fuite, le temps perdu, tu ne dis rien et tu ne penses plus, soleil oublié, astres perdus, et tu prends de l'âge, les yeux oubliés et les mains déjà tenues, les cœurs éloignés, et tout cela, les souvenirs, la certitude, on est passé à côté du port, on est ici pour dire le massacre,
avons-nous tenu les promesses, avons-nous rendu les honneurs, tout ce qui est parti, tout ce qui est en oubli, il faut, il faut tenir parfois, parfois ne rien comprendre, ne rien dire et tout récupérer, les souvenirs, les goûts et les désirs, je suis ici et je recommence, matin trop chaud, le doute véritable, ou certitude,
le temps est mou, tout est médiocre moyen perdu, fleurs évitées, on se reprend, on est complice, je fabrique au mieux les échecs, tout est à retenir, la peur, le doute, et les erreurs pour un petit matin tragique et désabusé, je suis, j'en suis, et rien encore ne le prouve, un pan, une coulée, morceau dérobé et transi,
souffrant, j'en suis ici, et de tout je m'accorde, je suis ici perdu et je regrette bien, et l'amertume, et les coups à la face, la vie, tu parles, tu traînes et tu ne tiens rien, ni personne, au ciel la douceur, à la terre le pardon, pour un lien perdu, pour une source reconnue, je suis ici et ici je tremble, je tiens tout, et tout,
tu réclames des cailloux, tu te confies et tu retardes le sentiment, tout est à prendre la chaleur trop tôt venue, et la peur même, et bleue, et froide, je suis ici et tout tourne.
26 juillet 2019.
RépondreSupprimerEt je et tu
en un caviardage abracadabrant
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Je suis un pan
un morceau du ciel
où la tête tient à coup de marteau
toujours en route
je suis la douceur
une source de cailloux
grâce et honneurs
encore une certitude
un éblouissement
je suis le monde
la surface desséchée
le vaste regret
je suis les mains griffées
les pieds du soleil oublié
les yeux pour dire le massacre
il faut tenir les souvenirs
je suis le doute véritable
le temps perdu et complice
la peur pour un matin tragique
je suis un pan
perdu au ciel pour une source reconnue
je suis et je tiens
le sentiment est à prendre
peur bleue et froide
je suis