samedi 28 novembre 2020

Un cœur un peu content.

D'un matin si tout est incertain, et troublant, sous la lune, il en reste un pâle nuage, une trace plume légère, et cœur content, sous le poids et sur la dent : les pierres au chemin et les orties au mollet, tu signes et présentes une face de plus, un cœur un peu content. Des ombres et des joies, tout est clair et charmant.

Rien ne manque, ni fleurs, ni bâtons, et encore, bouchons et bouteilles, bien précisément des marques sur la pierre, d'un souffle quelques noms, et des rencontres, les jours heureux, la raison calmée, tout est dans l'ordre, le pied à la terre si la poussière monte. Du chemin au mollet, les orties, parfum léger, éparpillé.

Un grand trouble, les traces sur le route, la peau mordue, ils volent et ils chantent, les oiseaux au ciel clair, d'un air à l'autre, la chance au crépuscule, tu te défends et tu recommences, chassons les habitudes, fuyons bien sûrement la certitude, œil volé. Cœur voilé, où sont les serpents et les chiens, respire.

Gratte encore, le sol, les meubles, les habits, livres épars et crayons jetés, cœur résolument tendu, signes déposés, cartes sans histoire, je te suis et tu me recommandes, tu assures la vérité, les ombres et les marques, pieds au sol, le chapeau sur l’œil, droit tu marches. Tu te recommandes du poids, des dents.

Les pierres au chemin, un matin de parfum troublant, parfum charmant, tout ici s'éparpille dans le vent, dans le vent, sommes-nous, sommes-nous bien ici, y demeurons nous encore, et pour longtemps, finissant, tout est dans l'ombre, et posé, avant, avant l'orage, je suis tenu. Tu pars, tu viens et tout ensemble, ensemble.

Nous semons, et tard un soir, tôt un matin nous récolterons, tout est incertain, et troublant, en grand sous la lune, il en reste un pâle nuage, une trace plume légère et cœur content, sous le poids et sur la dent, les pierres au chemin, les jours heureux, charmons les raisons calmes. Tout est dans l'ordre, le pied à la terre.

La poussière monte du chemin au mollet, les orties, les traces sur le route, la peau mordue, ils volent et ils chantent les oiseaux au ciel clair, d'un air à l'autre et de la chance au crépuscule, d'une brûlante ardeur et du linge aux fenêtres, nappes, étoiles soulevées, rideau. Œil perdu, je te ressemble et tu enchantes.

Tu y es et nous sommes, nous y serons encore et encore, pour longtemps, bonté et sincérité et cœur pour l'ouvrage, travail tendu, rideau levé, et main ouverte, je suis ici, et toute l'herbe je sèche, sol raclé et cœur changeant, je te demande et tu réponds parfois, oui. Parfois non, et souvent tu oublies : la raison.

Est celle-ci, la cause en est là-bas, et au loin et au proche, je suis assis, et je t'attends, au bord du chemin, on voyait l'eau, on voyait le reflet, la lumière et les oiseaux, tout vole, vole et se retourne, les jours heureux, les raisons calmes, tout est dans l'ordre, posé. Le pied à la terre et la poussière monte du chemin.

Au mollet, les orties, les traces sur la route, la peau mordue, ils volent et ils chantent les oiseaux au ciel clair, d'un air à l'autre et de la chance au crépuscule, à un matin tout est incertain et en trouble et grand et sous la lune, il en reste un pâle nuage, une trace. Plume légère et cœur content, sous le poids.

Et sur les dents, les pierres au chemin, un matin de parfum troublant, parfum charmant, et tout ici s'éparpille dans le vent, dans le vent.

12 août 2019.

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