samedi 7 novembre 2020

La main à la rampe.

Tu chauffes, tu accumules et tu tiens en tête, la première différence, tranquillement, tout au ciel posé, aux oiseaux et aux arbres, tout te tourne et tout te tient, tu demeures ici et d'ici tu te tient, tu tournes et avances, le corps posé, tu reposes et tu sèmes dans l'eau, dans l'eau, le poids et les erreurs, contact,

à la main, à la rampe, tu t'accroches, tu tournes, et du bas vers le haut, corps reposé, tu déploies le mystère, tu ne caches, tu ne caches, découvert, tu ploies sous les délices, le poids des évidences, la sûreté, tu es calme, le poids posé d'un pied sur l'autre, d'une évidence à une autre, et couché, et debout et marchant,

et dormant tu t'étonnes et tu te penses, et en haut et en bas, dans la fraîcheur et dans le calme, tu es saisi, terrible et lourd, et descendu et remonté, tu es du paradis à l'enfer, et tu remontes et tu exposes, un œil fermé, un œil ouvert, et par les mailles tu tiens tête, oiseau perdu, corps oublié en coin, tiens tête aux évidences,

tu recules et tu vois bien mieux, et bien plus loin, histoires, histoires et partages, tu tiens et tu tiens, debout et couché, d'autres te disent es-tu content, te souvient-il de cette histoire, et couché, et debout, tu tires fort et tu accroches, la main à la rampe et la corde au cou, tu reviens et trébuche, déploration,

et votre, votre, tu complèteras, tu diras toi-même votre, votre, est-il mort, est-il ensommeillé, est-il encore dans cette heure, tu finis et tu tiens, et tu tournes vers l'aventure, tu n'es pas encore parti, tu n'es pas à en faire l'ombre, le cœur ébloui par l'instant, et debout, et couché, entre les lignes, entre les secondes,

tu rends un œil fermé, un œil ouvert et par les mailles, tu tiens tête, oiseau perdu, corps oublié, en coin tu tiens tête aux évidences, tu recules, tu vois bien mieux et bien plus loin, tu rends les armes et la voix, frémissant et sans surprise tu tournes la main au fond de l'eau, le cœur dans tous les sens, et reste,

le reste, le reste, tu es en avance, entre les lignes, entre les fils, tout est posé, tu es contraint, tu chauffes, tu accumules, tu tiens en tête, la première différence, tranquillement, tout au ciel posé, aux oiseaux et aux arbres, tout te tournes et tout te tient, dans cette heure, dans ce confins, tu tiens encore sur la route,

tu grimpes la main à la rampe, tu vas et tu soupires, et couché, et debout, et tout ensemble, tu accroches et tu cherches le souffle et les cailloux, un œil fermé, un œil ouvert, par les mailles tu tiens tête, oiseau perdu, corps oublié en coin, tu tiens tête aux évidences, tu recules et tu vois mieux et bien plus loin:

la corde au cou, tu reviens et trébuches pour une déploration.

27 juillet 2019.

1 commentaire:



  1. Les oiseaux sèment
    le poids des évidences
    dans la fraîcheur du paradis

    cœurs éblouis
    à l’heure du recommencement
    entre les mailles du temps

    frémissement de l’eau
    tout est au ciel posé et délivré
    la voix de l’évidence


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