mercredi 24 juin 2020

Au soleil, j’y suis.

Comment, comment entendre du firmament la force et l’espérance, je suis je tiens et je m’enchante, on reste et on le voit, on tient et on entend, les fleurs sur les cailloux, de la fumée en rayons, on avance, tout tenu ainsi dans la main droite, poing plein, une corde, entre les doigts tient le monde,

secourable et sans malice, bienveillant et généreux, le char avance, soleil haut venu, feuilles déroulées, je suis, j’y viens et de tout je m’enchante, on reste au levant, orient extrême, vite si vite, les rayons passent, tout est frisson, peau arrachée et marbre sur la face, le ciel est rouge et bleu, tenu,

et tient, tout encore entre les paupières, cœur éveillé, bouche sans crainte, tout est en avant, sur les toits il surgissent, oiseaux régnants, cœur joyeux, éveillez-vous, réveillez nous, nous sommes ici et passerons loin, l’eau et la vie, tournent du toit au ciel, des sourires aux absences, suis-je,

encore, j’y suis, toujours dans l’éternité, et pour lors dans la constance, sac déposé et regard clair, secourable et sans malice, bienveillant et généreux, on entre, on tourne, on recommence, le ciel est bleu et l’herbe toujours verte, j’en suis, j’y suis et je commence une histoire de temps passé,

de cœur ouvert, de joie paisible, on tourne, on retourne, regards et mains, tremblants, j’avance et je reviens sur l’eau, sur l’air tout est déployé, ailes et cœurs tendus sur la vie, sur la route, sur les saisons, je vais et je reviens, tout se déplace, des herbes et du pain, le poids des choses, farine simple,

du même sac, du même grain, la paille et les brisures, miettes et sourires détendus, secourable et sans malice, bienveillant et généreux, tout est dans la serrure, je tiens et je tourne la clef et les chansons, le ciel est bleu, le soleil brille, et les toits, et les toits sur nous gardent et disposent, puisent,

tout ici, et le contraire, l’asile et la prison, en oiseau, la cage et les fenêtres ouvertes, carreaux posés et cœurs ouvragés, je cherche et je rappelle, je retiens, l’aile et l’oiseau, où êtes-vous, cœurs éblouis, vendanges prochaines, tout est protégé, tout est sûr, la vie, le reste, le pardon,

l’oubli, largement dévoilés, au défaut, à la cuirasse, je cherche, j’appelle, secourable et sans malice, bienveillant et généreux, tout tient, tout vient, je commence, le ciel est bleu, l’herbe est verte, tout est beau, enfin, et ainsi, on est prêt, sur la route, tout fleuri, la vie avance, je commence, commencé-je,

temps compté, je tire, au chiffre des eaux calmes, la propreté, ici, là-bas, je suis, on est, des tuiles et du toit, les oiseaux passent, je cherche la vie, tout est à faire et tendre et reprendre, oiseaux vivants, oiseaux changeants, je supporte, je commence, au ciel, au soleil, en éveil les cœurs,

aux nuages, la vie avance.

18 Avril 2017.

1 commentaire:

  1. Au soleil, j'y suis
    en 9 haïkus approximatifs


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    Dans le firmament
    la force est espérance
    fleurs entre les doigts

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    Soleil au ciel bleu
    les feuilles sont enchantées
    aux couleurs d’orient

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    Cœur aux paupières
    les oiseaux règnent au ciel
    éveil des âmes

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    Jour de regard clair
    une histoire déroulée
    pour l’éternité

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    Le cœur est en joie
    ailes déployées dans l’air
    saison mie de pain

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    Serrure du ciel
    les mots bleus sont en miettes
    une brisure

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    Cage ouverte
    l’oiseau frappe au carreau
    cœur en semailles

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    La route fleurit
    l’herbe est malicieuse
    présence de vie

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    Dans les eaux calmes
    la vie éveille les cœurs
    les nuages s’y noient

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