vendredi 26 juin 2020

Encore, comme.


La surprise et le temps, on est ravagé, sur le dos, sur le fil, ferme les yeux, éteins le jour et pleure la nuit au temps des fidélités, aux lueurs des étoiles, tu me ravis et comme, et je m’enchante, monte la mer vers les sommets, je te chante et je te donne la main pour arriver, la peau pour éclaircir,

tremblements, pour souffler sur la route, claquement, un murmure je te tiens et tout va, il semble encore, comme il étend et les yeux et les bras, et ferme portes et fenêtres, on souffle, on monte, on est soi-même et souffle et marche et peau retournée et silence d’angoisse, tout au-devant, attente,

comme tout en attente, je te ferme et je te vois, fureur au cœur, gorge nouée, tu deviens peu à peu et grand et souple et calme, comme d’un grand âge, sans tendresse et sans forme, tout est à rebâtir, les murs et les colonnes, je te vois et je te pense, un temple, un désir, une effusion, une émotion,

où sont les drames, où pleures-tu tes larmes, tout encore au-devant, tout coule et tout revient du haut, du haut, le toit et les oiseaux sur la terre et sur les arbres, la vengeance est-elle possible, attendons nous, espérons nous, ils tremblent et s’agitent, plus rien ne dort et tout est insensible, le calme,

le calme, tout environne et annonce le paradis, pour tous la vie en senteurs endormies, plus d’explosion et plus de rires, la vérité seule comme le grand âge, les fardeaux aux orties et la joie sans majuscule, aux dépens, au retour, au comble, l’eau est encore sur les routes, écoute encore,

aux dernières pluies les retrouvailles, venons et marchons ainsi à la question, au-dessus des eaux un oiseau et des paroles, aux assemblées, au détour des chemins tu avances et tu ris et tu te donnes aux fleurs des fossés, on avance, on se sent et tout au cœur encore, les insectes, les poussières,

et tout ce qui révèle la lumière, encore comme un cœur embrasé, la voix revenue, tu montes, tu montes et tout au ciel se donne, la vie, les erreurs et le temps compté et réduit, une avancée encore, une durée, comme tout est réduit et intense, élan et retour, en avance, en avance ce qui se compte,

dans le soir, ce qui est attendu avant l’orage, ce qui se tient dans l’accélération, le mouvement, la marche, la cadence, je suis en avance, tout tourné vers les derniers retards, encore comme un retour forcé et le temps compté, tout est en ordre et tout monte, le ciel, le vent, le souffle, soufflant,

on y arrive, j’y suis presque et petit temps, et petit mouvement, je songe au temps perdu, je suis dans la gloire.

20 Avril 2017.

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