lundi 29 juin 2020

Pour que couci-couça.

A attendre d’un bord, d’un bord et de la route et du rivage, on en vient, on y va, et je, et tu, et nous, et vous, et eux, oh, d’un air ravi, d’un vent léger, tout revient du printemps et du soleil joyeux, et du ciel tout bleu, et que la brise est douce et on y chante, on y était, et on, et eux, et tu, et nous,

je te cherche et je te trouve, et tu reviens, ils y sont tous, et un peu loin, et peut être déjà partis, pour que, pour que, et loin, et couci-couça, au soleil joyeux, mais aux fourrés ombreux, j’avance et je retiens, mémoire endolorie, le vent léger, je tourne, je tourne et je te vois, pays perdu, au loin,

les branches, les oiseaux, au ciel balancent, dans l’espoir, dans la vie, on se retient, tout encore, tout encore, la vie reviens, soleil perdu, tout tourne, au passage ombres errantes, soleil passant, pour que encore, pour que de loin tu retournes la tête et le cœur, j’y suis, j’y viens, je demeure,

tout est plein, de bruit et de fureur, passant passe, sans rien savoir, que comprendre de cette histoire, de ces moments heureux, connaissons-nous le prix, pesons-nous bien le poids des âmes, donne, passe, tout ensemble, tout content, il faut, il faut passer, promesse tenue, je tiendrais et je te dirais,

mémoire perdue, souvenir malhabile, je suis tenu, je commence et tu viens ici, tu viens d’ici accompagner, tendre et reprendre, je suis perdu et je plonge, tu viens ici, tu viens d’ici, et remplis et ferme, ouvre et donne un peu plus, un peu plus, retourne, tend les bras, ferme les yeux, tu cherches,

tu trouves le vent léger, ravi, un rien meurtri, des rivages anciens, des matins au printemps, mois d’Avril, au retour, tu oses et tu donnes les beaux jours, la vie sans fin, ombre errante, enfant de passage, cœur immortel, bouche ouverte, regard tendu, sourire tu es posé au coin du ciel,

tu chantes, tu trouves des regard détachés, des mains ouvertes, des histoires de bruit et de fureur, tu es compagnon de qui ne comprend pas, tu ne comprends rien, tu fermes les routes, murs devant le plus haut, derrière les caractères, tu es au ciel léger, au vent fleuri, cœur ravi, main percée,

je compte, je trace, au ciel je commence le chemin, d’un pas, d’un pas, je tourne et reviens, on y était, et on, et eux, et tu, et nous, je te cherche et je te trouve, tu reviens, ils y sont tous, et un peu loin, et peut être déjà partis, pour que, pour que, loin, et couci-couça, au soleil joyeux, je traîne encore,

encore, donne et passe, un peu, et plus, et loin.

17 Juillet 2017.

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