vendredi 19 juin 2020

Temps venu et rompu.


Alors, on se relève, on agite, le sel et les étoiles, tout au dehors, refusant et y pensant, en haut, en forme, les bras levés, les yeux au ciel, je suis tu tiens, tu vis, je songe de haut en rien, de tout très loin, je marche, tu es et je devine, de loin, de bien, et davantage, des rires, des yeux ouverts, limitant,

tout à franchir, des limites, tout à reprendre, la guerre, la guerre, écoute, écoute, tout résonne fièrement, tout trompe, on se noierai dans des lambeaux, temps volé, dévoilé, révélé, et toujours songe, et toujours pense, et résiste, et encore, encore, passe, gloire, triomphe, demande et agitant,

la guerre, la guerre, on y est, tout est dessiné, par avance et sans merci, un œil ouvert, des habitudes, tu remontes, tu changes et tu changes, la vie, la mort, le repos, éternellement tout est jeune, chaque seconde est au nouveau et aux nouveautés, tout se donne, et se reprend, et se, et se, tenant,

tout est une transition, passe, passe, gloire, triomphe, et tout est provisoire, provisoirement, on se tait, tout ensemble, on hésite, ensemble, ensemble, la vie surprend les cœurs qui battent, et poivre et sel et rouge et noir, du succès on est émerveillé, tout au ciel est raccroché, neige guirlande,

sol gelé, l’hiver viendra, nous y serons, nous y serons, et ne dirons, ni mot, ni songe, tout au plus, tout au moins, et plus, et moins, rires et certitudes, je redis et tu rejoins, si utile et si fragile, un œil en haut, le cœur en bas, dans la main et sur le sol, je suis, tu suis, ils se suivent et changent,

passent, gloire, triomphe, de leur âme, cœur enveloppé, cailloux tranchants, je suis, tu es, ils sont, nous vivons, nous tenons à la rive, au bord du ciel et des nuages, pour aller, revenir je suis encore ici pour un moment pour vivre encore, encore une belle histoire, temps venu et rompu,

passent, gloire, triomphe, je tourne, je viens, je vole, le toit est arraché, tout est déplacé, main étrangère, loin du repos, au tourbillon, à l’évidence, je parle d’or, tout est rejeté, force et faiblesse, je suis, j’en suis, tout ici tourne et palpite, il y a, ils sont, accrochés et sensibles, un souvenir, des fraises,

fruits rouges et petits, framboises, tout en avant, sur le sable, les yeux ouverts, on retourne, et on contemple, soleil levé, ciel étoilé, arbres et bras et jambes sur la route, tout y passe, tout est vu, les pieds, les mains, le sommeil, au bord, au bord de l’eau, et de la vie, je suis ici et je commence,

du temps encore, encore, les yeux ouverts et la voix forte, je suis posé, tu es retenu, tout te tiens, je commence pour l’avenir, pour tout au tout et plus et moins, et ce n’est pas ni plus, ni moins, et quand même, quand même, je te tiens et tu me reviens, au souvenir, où en sommes-nous, fidèlement,

cher infidèle, je suis ici, tu reprends tout, les yeux, les doigts, tes habitudes, soleil noyé, cheveux séchés, le sel et les étoiles, tout en pensée, tout au-devant pour les avantages, avances venues, de loin et ensemble, on amasse, et passe, passe, gloire, triomphe.

21 Août 2016.

1 commentaire:



  1. Les étoiles
    yeux du ciel
    rires affranchis

    lambeaux de songes
    le temps soustrait

    un œil dessine
    toute sa jeunesse
    la vie – la mort
    en un seul trait

    les cœurs battent
    le ciel raccroche
    le soleil noir

    la neige effleure
    le sol gelé – mot
    délicieux – blanc

    au bord du ciel
    cailloux coupants

    la parole d’or
    sa force est faible
    souvenirs étranges
    aux sables mouvants

    soleil levé
    au bord de l’eau
    sommeil sans pieds

    la voix posée
    aux souvenirs – fidèle

    rires du ciel
    yeux affranchis
    dans les étoiles

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