Je tente de vous trouver
en 9 haïkus approximatifs
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Ciel dérobé
porte ouverte au bleu
le temps est compté
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Secondes perdues
dans les rues de la ville
trottoirs masqués
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La faim immense
joie sensible en chemin
le cœur éclaté
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Aux lèvres du ciel
le temps des dérobades
bouches surfilées
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Œil dans la main
du ciel au cœur aride
le temps est un cri
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Sur l’autre rive
tissu d’une évidence
l’œil est humide
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Tout recommence
le cœur à la dérive
la bouche ouverte
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Au sentier tracé
il enchante le monde
d’une vie oubliée
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Silence trouvé
sous un ruban de moire
l’œil en attente
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Maria Dolores Cano, 28 juin 2020 à 13:52. ici.
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