lundi 15 juin 2020

Enfants perdus. (Premier voyage)

Entre le début et la fin, on reste, on reste et, tout, au ciel on chante, on y est et, tout, comme au ciel, au ciel chanté, les efforts et le drame, dans mon panier, au bord de l’eau, mare ou ruisseau ou torrent, tout, incline, la pente vers l’eau, les choses sans valeurs, une saison pour rien, sans nom, vertus,


je suis, je suis et la main et le pied et les efforts, tout marche ensemble, on y va, on y vient, les bêtes soufflent, et petits si petits, vous soufflent sur le jambes, j’y reviens, j’en suis là, et ici venu, l’histoire commence, les pieds sur le bois noir, les yeux au ciel levés, je viens, je viens et, tout, souffle,

encore souffle, l’espace, bêtes féroces soufflez, soufflez, mes jambes attendent et veulent un sacrifice, j’en suis, j’en suis et nous y sommes, nous y venons, nuages envolés et cailloux, tout glisse vers l’eau, des vertus sans noms, j’en suis, j’en suis à l’innommable, tout, est à faire, noms,

les noms à donner, , les noms à invoquer, les noms à convoquer les noms à implorer, les noms à adorer et j’adore et je vois et je chante, sur la route, dans la pente vers l’eau, un nom, un nom, le nom, et, tout, aussi haut et, tout, aussi loin, je t’appelle et j’implore, monde en attente recueilli,

un nom et ne le dis jamais, au secret, secret des bois, au plus profond, sous les feuilles, je suis ici et, tout, encore, je cache un mot de plus, une évidence encore, mot tracé, cœur tenu, tout, vient ici et se donne, ô, temps, ô, volonté, je cours, je cours et tu appelles, un nom, un autre pour avancer,

pour garder, pour croire, avancer, avec, avec les animaux, te garder nom et troupeau, te croire nom sur la face et porteur de lumière, je suis, je viens, et entouré de mon troupeau, peuple aimé, grandes et petites bêtes, du début et de la fin, peuple, troupeau encore à nommer, où êtes-vous, où être,

enfants perdus, noyés, noyés, dans les grillages, je suis ici, je vous cherche et de, tout, vous me prévenez, on cherche, on tourne, et noms donnés et noms à ne pas dire, et secret volé, et, tout, dévoilé, révélé, j’en suis toujours et encore dans les débuts du premier voyage, allons au fond, allons,

au loin, tout, est à prendre et à donner, je suis ici, je viens de loin, de loin et d’épouvantes en épouvantes, je suis à cacher encore un nom, encore un, pour prendre la place des autres, et, tout, caché et, tout, retenu, je marche seul, et, tout, est sur mes épaules, le nom, le nom de la lignée, bêtes,

sauvages inscrites dans les livres, j’appelle ici, au bord, et au bord de l’eau, le temps y passe, les rêves sont étranges, et étrangement je cherche et marche, tout ,ici, tout, au plus se donne et recommence, nom répandu, et, tout, encore à adorer, je suis ici, tu me trouves, j’en suis, j’en suis,

j’y reviens, j’en suis là, et ici venu, l’histoire commence, les pieds sur le bois noir, les yeux au ciel levés, je viens, je viens et, tout, encore souffle, l’espace, bêtes féroces soufflez, soufflez, mes jambes attendent et veulent un sacrifice, j’en suis, j’en suis, entre le début et la fin, on reste, on reste, tout,

au ciel on chante, on y est, et, tout, comme au ciel chanté, je cours, je cours et tu appelles, un nom, un autre pour avancer, où êtes-vous, où êtes-vous enfants perdus.

19 Août 2016.

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