1
A faire et dire et voir pour, ouvrir les portes et chanter les heures belles, la clarté, au soleil, au vent, au bleu, le ciel est immense et le pas est souple, sur les chemins de la liberté simple, simple, le corps est en marche, tout est au plein du jour, tout chante et recommence, les méchants sont ailleurs, ailleurs.
2
Et plus rien ne nous croise, la vie au comble, le temps passe, l’écho joue encore, encore, il sera midi plein et juste, image, image toujours, toujours, tu doubles ou tu unifies, le sol est clair et la poussière danse, et danse et recommence, tout souffle dans le vent, dans la chaleur encore et dans le risque.
3
Pris je suis ici et les méchants plus ne croise, oh pourrons nous voler un jour, et oui et non, et toujours on ose, et toujours on risque, le temps est en démesure, tout ici se pose et on regarde, on regarde, on appuie, le sol est au tourbillon, la poussière est blanche, l’herbe malgré tout, tout, encore verte.
4
Ciel bleu et oiseaux tournants, on se raccroche, on invente un bonheur absolu, de chaleur d’Août et de fumée de Décembre, au grand soleil la pointe avancée, les erreurs effacées, et tu grattes sous la cendre le reste, ici des anciens sont passés et ici tout étrangement commande, les vagues, vagues.
5
Les splendeurs, nous ne sommes plus esclaves, nous pensons, nous tournons sur terre, et nous ne rendons plus compte, ni raisons, sous la cendre les anciens et le foyer et tout ici respire les siècles, où est le compte, où est la raison, je tourne et tu plies, le poids est lourd, les épaules penchent.
6
Soleil, joie en teintes claires, on se dispose, on se contente et bien posé et tout tenu la chanson vive, les rires calmes, on se croit fort, on se pense large, la vie avance, je suis calme, posez, tournez, masques sans retenue, visages calmes, on est refait, on est, oserait-on la sidération, pierres et, graviers.
7
Pierres et joie, sans pointe, je suis calme et je te regarde, œil mélancolique, fenêtre ouverte, et brise et chemin, sur le sentier les anciens ont tracé et tout ici figure, une barque au vent léger, recommence et pose, mots clairs, le désir est en promenade, la vie avance, et le charme agit, encore j’en suis, encore.
8
A l’avance je tire du temps l’avantage et la raison, compte rendu, saison posée, du feu tout dans la chair et dans l’esprit, envole-toi, envole-toi, reviens et comptons.
11 Août 2016.
RépondreSupprimerLes mots sont aux heures claires
au bleu du vent – au ciel immense
libres ils vont sur les chemins
la vie est au beau fixe – ravie
le silence est d’une présence rare
soleil au zénith – plein midi
le temps n’a plus de limites
les regards se perdent au loin
chaleur d’un été aux yeux blancs
les oiseaux dansent en rond
ils se raccrochent au ciel bleu
grand soleil sous la cendre
splendeurs de la pensée libérée
les cœurs s’ouvrent – dépoussiérés
les mots fleurissent sous la raison
joie teintée de lumière – rires du ciel
la vie coule sur les grands jardins verts
sous les pierres des mots écrits – légers
les fenêtres grandes comme des yeux d’enfants
ouvertes sur ce monde d’ombre et de lumière
le désir est grand et vogue – une barque sur l’océan
légère elle tire le temps - une saison nouvelle
va dans l’étendue verte aux reflets d’argent
plus rien que de clairs regards croisés