lundi 1 juin 2020

Retour, est un.

dix = cinq haïkus et cinq tankas approximatifs


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Dans l’ombre tremble
un pied froid et douloureux
il a trop marché
il a repris la route
une envie d’aller plus haut

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Il marche et prie
sur le fil est la trace
d’une vie brisée

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Interminables
les heures de débâcle
et des jours sans fin
la joie est impossible
la pensée est absente

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La route noire
sous les arbres est la vie
elle tend ses bras nus

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La honte revient
la passion reste sans voix
le cœur ensablé
au ciel vole la pensée
d’un enfant abandonné

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Premier voyage
dans l’ombre des absences
cœur et mains meurtris
les rêves sont ensablés
brûlés du sel des larmes

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Douleur infinie
dans ce premier voyage
prélude sans fin

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La vieillesse vient
fiévreuse d’un jeune temps
un frémissement
voix et cris d’enfants joyeux
la fenêtre ouverte

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Les eaux assemblées
le partage n’est plus qu’un
miroir du destin

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Cœur abandonné
le repos est en chemin
trace du désir


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 Maria Dolores Cano, 01 juin 2020 à 10:02. ici.

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