dimanche 27 septembre 2020

De cœurs en cœurs.

Grain posé, cœur lancé et gloire, gloire, pause et flamme, tout est léger et je commence, tu te lances, envoie-la main, à moi, envoie le pied, à moi, les yeux pour toujours et les raisons, tout ici est calme, tranquille et simple, soyons, soyons, commençons, il y a l’espoir porté, cœur lancé et gloire,

chaque souffle, chaque pas, des vols entre les branches, sous les feuilles sous les feuilles tout est porté et tout se passe les outils déposés et la lumière pénètre je suis en toi je suis en toi et tu te penches cœur content sur le trop plein et des jours et des nuits cœur abandonné de la rive, en haut,

au plus haut des arbres, arbres posés, regards noyés les yeux sont sous les branches, entre les feuilles je vais, je viens et tu inventes un cœur posé sur le sable, il faut laver et que l’eau coule et que le temps oublie, il est au présent et se pose sur les galets, sur les brindilles, aux pieds des chardons,

aux pieds, tout est traversé de joie et d’espérance, tout est, il arrive un drame, tout est, et informe et sans soutien, le cœur est oublié et j’abandonne le chemin, un drame, un drame, le temps va et s’envole, il est absent et je condamne un cœur épouvanté, une croix posée sur le marbre,

le drap est lourd, l’air est humide, il faut, il faut comprendre pour passer de la joie aux regrets, tu es changeant, je te retiens et je me fige, cœur oublié, regard absent sur le devant, dans la trace, le cœur brûlant tout en dérive, tout s’accumule et tout se perd, je suis tenu, et informe et sans soutien,

tu es en oubli, oublié, tout est, la vie commence, je suis sur les vagues, marin perdu, tu reviens brasse par brasse, quel est le fil, quels sont les muscles, qui tient cet attelage, un brin pour chaque doigt, au bout des animaux sans images, des objets inventés, des raisons à oublier, du pain posé,

au bord de l’eau, poissons perdus et fil qui plonge, je suis ici, tu es là-bas, tout ensemble nous ne nous ne voyons, ni rien ni personne, cœur emballé, lié, tout au ressac, aux armes blanches, tu franchis les grilles, tu dois être, tu dois tenir, et revenir des images, des fleurs, des oiseaux, des branches,

où passe la lumière, je suis ici, la légèreté, les cris inutiles, les bras tendus, les cœurs levés, innombrables et noms perdus, je suis ici et ne vois ni la rive, ni le fond, ni l’air, ni les traces, les animaux abandonnés, la vie qui flotte, et le danger, la vie mourante, des jours et des nuits cœur abandonné,

de la rive au plus haut des arbres posé, regards noyés les yeux sous les branches, entre les feuilles le temps passé, perdu, e tout encore ce qui devient, ce qui retourne et recommence, revient et recommence, tout est sans pitié, sans rien, vie commencée et croix éteinte, je suis ici, tout me tient,

il est perdu et rien au rien s’amoncelle, il faudra chercher et chercher encore, creuser et abandonner, une figure, un mouvement, je parle d’or et de mystère, tout est perdu et sans retour, grain posé, cœur lancé et gloire, gloire, pause et flamme et légèrement, tout est léger, je commence,

tu te lances, envoie la main, à moi, envoie le pied, de cœurs en cœurs, tout est porté.

10 Août 2017.

1 commentaire:



  1. Il y a l’espoir
    le cœur tranquille

    à chaque souffle
    ________ à chaque pas
    entre les branches
    la lumière pleut

    cœur sur la rive
    le jour la nuit
    la nuit le jour
    cœur en dérive

    les arbres pleurent
    leurs cœurs de sable
    leurs pieds dans l’eau

    le temps oublie
    la longue attente
    les galets chauds
    les brindilles folles

    la joie et l’espérance
    en confusion
    en effusion
    au cœur du drame
    une croix posée

    linceul froissé
    le cœur humide
    regrets passés

    oublis plissés

    et dans la vague
    le cœur attend

    le fil rouge
    le fil tendu
    tout au ressac
    une déchirure
    une brûlure

    fleurs et oiseaux
    dans la lumière
    dans l’air frais
    abandonnés

    tout recommence
    le cœur défait
    et sans pitié

    l’or du sable
    suie du mystère
    de cœur à cœur
    silence léger


    RépondreSupprimer