Grain posé, cœur lancé et gloire, gloire, pause et flamme, tout est léger et je commence, tu te lances, envoie-la main, à moi, envoie le pied, à moi, les yeux pour toujours et les raisons, tout ici est calme, tranquille et simple, soyons, soyons, commençons, il y a l’espoir porté, cœur lancé et gloire,
chaque souffle, chaque pas, des vols entre les branches, sous les feuilles sous les feuilles tout est porté et tout se passe les outils déposés et la lumière pénètre je suis en toi je suis en toi et tu te penches cœur content sur le trop plein et des jours et des nuits cœur abandonné de la rive, en haut,
au plus haut des arbres, arbres posés, regards noyés les yeux sont sous les branches, entre les feuilles je vais, je viens et tu inventes un cœur posé sur le sable, il faut laver et que l’eau coule et que le temps oublie, il est au présent et se pose sur les galets, sur les brindilles, aux pieds des chardons,
aux pieds, tout est traversé de joie et d’espérance, tout est, il arrive un drame, tout est, et informe et sans soutien, le cœur est oublié et j’abandonne le chemin, un drame, un drame, le temps va et s’envole, il est absent et je condamne un cœur épouvanté, une croix posée sur le marbre,
le drap est lourd, l’air est humide, il faut, il faut comprendre pour passer de la joie aux regrets, tu es changeant, je te retiens et je me fige, cœur oublié, regard absent sur le devant, dans la trace, le cœur brûlant tout en dérive, tout s’accumule et tout se perd, je suis tenu, et informe et sans soutien,
tu es en oubli, oublié, tout est, la vie commence, je suis sur les vagues, marin perdu, tu reviens brasse par brasse, quel est le fil, quels sont les muscles, qui tient cet attelage, un brin pour chaque doigt, au bout des animaux sans images, des objets inventés, des raisons à oublier, du pain posé,
au bord de l’eau, poissons perdus et fil qui plonge, je suis ici, tu es là-bas, tout ensemble nous ne nous ne voyons, ni rien ni personne, cœur emballé, lié, tout au ressac, aux armes blanches, tu franchis les grilles, tu dois être, tu dois tenir, et revenir des images, des fleurs, des oiseaux, des branches,
où passe la lumière, je suis ici, la légèreté, les cris inutiles, les bras tendus, les cœurs levés, innombrables et noms perdus, je suis ici et ne vois ni la rive, ni le fond, ni l’air, ni les traces, les animaux abandonnés, la vie qui flotte, et le danger, la vie mourante, des jours et des nuits cœur abandonné,
de la rive au plus haut des arbres posé, regards noyés les yeux sous les branches, entre les feuilles le temps passé, perdu, e tout encore ce qui devient, ce qui retourne et recommence, revient et recommence, tout est sans pitié, sans rien, vie commencée et croix éteinte, je suis ici, tout me tient,
il est perdu et rien au rien s’amoncelle, il faudra chercher et chercher encore, creuser et abandonner, une figure, un mouvement, je parle d’or et de mystère, tout est perdu et sans retour, grain posé, cœur lancé et gloire, gloire, pause et flamme et légèrement, tout est léger, je commence,
tu te lances, envoie la main, à moi, envoie le pied, de cœurs en cœurs, tout est porté.
10 Août 2017.
RépondreSupprimerIl y a l’espoir
le cœur tranquille
à chaque souffle
________ à chaque pas
entre les branches
la lumière pleut
cœur sur la rive
le jour la nuit
la nuit le jour
cœur en dérive
les arbres pleurent
leurs cœurs de sable
leurs pieds dans l’eau
le temps oublie
la longue attente
les galets chauds
les brindilles folles
la joie et l’espérance
en confusion
en effusion
au cœur du drame
une croix posée
linceul froissé
le cœur humide
regrets passés
oublis plissés
et dans la vague
le cœur attend
le fil rouge
le fil tendu
tout au ressac
une déchirure
une brûlure
fleurs et oiseaux
dans la lumière
dans l’air frais
abandonnés
tout recommence
le cœur défait
et sans pitié
l’or du sable
suie du mystère
de cœur à cœur
silence léger