lundi 7 septembre 2020

Lors.

Lors, on se lance, et on avance, ce qui ne nous, ce qui ne nous, et ensuite à la suite, je suis fort, et de tout ici, on brûle le bois, redouble ton ombre je suis, je suis du temps ravi, du soleil de mai, et des erreurs, un doigt abandonné, une saison effacée, j’avance et j’avance, et tout ici, ici, avance,

je me rive, saison cassée, bois fendu, cœur à reprendre, je suis ici, je suis d’ici et tout ici meurt, et commence, soleil ravi, saison achevée, tout à recommencer, et tout encore à reprendre, bois épais, soleil ravi, fourré ombreux et brise douce, ici tout rive, tout brise, éclaté et saisi, ombre, clouée,

dans l’ombre, ombre, au fourré sans rien et tout au-devant, les yeux ouverts, l’âme ravie, soleil surgi, tu passes sur les arbres, de haut en haut, tout est porté, plus soutenu, et le vol, le vol des feuilles mortes, je commence, tu saisis, soleil ravi, mois de Mai, et Août enfin, les morts nous évitent,

je suis saisi et tout ici au-devant, je pose un cœur en morceaux et peu de tout, rien sur rien, tout au-dessus, les arbres en dessous, œil ouvert et mâchoires sur le rive, un cœur perdu, j’avance et sur les arbres et les oiseaux tout vole et recommence, temps posé, cœur noyé, je tourne, tourne,

et tu te donnes, et tu m’oublies, des histoires, vent sans histoires et dos tourné, y sommes-nous, y serons-nous, tout est à jeter sur l’épaule, le sel, la raison et l’ennui, cœur oublié et dérive de l’âme, les pieds au même sabot, il a du mal à dire chaussures, machines, moteurs, rien de ce qui se voit,

rien de ce qui vole, rien de rien et tout se dit quand même, quand même, marcher, tout doit tenir et seule la tête pense et le cœur vole seul, les yeux sont occupés et la gloire jaillit, tout éclate et sonne, éclatez, éclatez, fières et ici chacun complète, il ne faut, il ne faut que du, que du, tout ici criera,

courage, et courage pour avancer, croire, je marche au-dessus des arbres, je suis ici au plus haut de la vie, et le monde construit s’est écroulé, et rien n’est perdu, tout est en place, tout se touche, tout se touche à la surface, la main, le cœur, les yeux posés au haut des arbres, oiseaux qui passent

et vent debout, debout, je suis ici, je suis en place et mon cœur, tenu, ici mon cœur, enfin on se dit, mon, et ta, et toi, et tu, et je, et nous, mon cœur sur le sommet, les arbres effacés, dans ce soir, dans le soir, un monde en construction, tout peut s’effondrer, je suis ici, j’avance, tout se tient,

et tout te rends, tu cherches à dire, et pense le meilleur, le meilleur, tout dit encore, venir tout droit, au droit, sur les pentes, tout ce qui monte et tout ce qui nous compte, tout est à portée et tout a tout doit tenir, je commence et tu respires, et trop, et fort ,du haut, du plus haut des arbres,

et toute vie ici, nous renouvelle tout doit venir encore et prendre sa place au-dessus des arbres, soleil, ici, dans le soleil, lors, on se lance et on avance, les yeux ouverts, l’âme ravie, soleil surgi, et tu passes sur les arbres, de haut en haut, tout est porté, plus soutenu, et le vol, le vol des feuilles,

ce qui ne nous, ce qui ne nous, et ensuite, et la suite, rien sur les arbres, ne pourra nous abattre.

01 Août 2017.

1 commentaire:



  1. Bois brûlé
    à l’ombre des soleils de mai
    erreurs des saisons

    le cœur reprend sa vie
    soleil heureux
    la brise ravit les ombres
    au clou

    yeux du ciel
    âme libre
    entre les arbres le soleil vibre

    feuilles en feu
    sous l’écorce les cœurs en pièces
    oiseaux des branches
    tout recommence

    histoire du vent au dos des nues
    et sur l’épaule la raison siffle
    cœur en dérive – âme en sursis
    entends le cri

    vol des oiseaux
    ciel ouvert sur la canopée
    marche du temps et des saisons
    au cœur de la pensée

    soir de mai
    le cœur éclate
    sur les branches tout est silence

    respiration
    lumière du jour
    pensée des feuilles

    la vie ici
    étoffe du temps
    comme source de verre
    tintant au jour

    l'or du temps

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