mercredi 16 septembre 2020

Sortis de la mer.

On tente, tenter, devoir et faire, que comptent vraiment le sentiment, la sensation, ou le mouvement, je suis ici et d’ici on voit tout, et tout et le reste, il y avait, il y a du temps sur l’espace, et ce bien dit, et ce bien fort, en confiance joue et engrange, la mélancolie, le destin brisé, les erreurs accumulées,

des mots effacés, des lettres oubliées, tout encore qui est effacé, une jeunesse perdue, revient la vieillesse, sont-ils si vieux, sommes-nous si usés, et la vie et la mer et la nuit et le jour, nous sommes accompagnés par les caresses envolées, tout est dispersé, je suis éloigné, à la rive, je suis sur la garde,

en garde, à la rive et au combat, la vie sans cesse au ressac, et la mer nuit et jours et ne se tait et ne se donne, et calme toi et recommence, il est un pour continuer l’espace, du temps pour le temps et du tout pour plus rien, si tu aimes tu acceptes les contrastes, champ oublié, fraîcheur à revenir, je suis au-devant,

tout encore tout, tu acceptes l’infini, syllabe par syllabe, on revient, on couronne, on est tendu, devant chaque question les yeux s’ouvrent et se ferment, y suis-je, y serons-nous, une question et tout encore un flot et un océan si profond, tout, tout est vaste, la chaleur et le doute, je suis ici et d’ici tout est à perdre,

la vie dans la lumière, « und bevust erste lust », tout ici surprend, et j’insiste et je reprends, la surprise et le sanglot, il reste tout à dire de chaque mystère, les rêves et tout ce qui monte, et tout ce qui est oublié, et l’ennui, immense, avec chaque majuscule, chaque mot porte, et ouvre et parle de sa place,

toi tu penses, mais qui est mon ami, une porte encore est ouverte, passager sur la rive, rescapé d’un naufrage, il manque la sollicitude, et tu voles sans y penser vers ton destin, un infini de phrases prêtes, un avenir de fleurs coupées, sans y revenir tout s’impose et le temps et l’espace, je chante au ciel levé,

un, je ne puis, deux, je ne puis, trois, je ne puis, tout ici est d’ici et déjà est donné, il te reste une pauvre, pauvre mémoire, tu tentes le combat sortant du flot, ombre perdue, tenter, devoir faire, et comptent-ils vraiment, le sentiment, la sensation ou le mouvement, je suis ici et d’ici on voit tout,

et tout, et le reste, il y avait, il y a du temps sur l’espace, il y aura, comme une vie perdue pour ne rien en dire et chanter simplement en écho, l’écho, grotte profonde et les yeux ouverts, oiseau et soleil, joyeux, tu rêves en cet instant de fourrés ombreux et de mousse, enfance réveillée et retour,

des mots effacés, des lettres oubliées, tout encore est effacé, une jeunesse perdue revient en vieillesse, sont-ils si vieux, sommes-nous si usés, vagabonds sortis de la mer, sur la rive as-tu dans le cœur une mer plus funeste, qui parle ici, encore et pour longtemps, il faut se reconnaître, de ta mer,

de ton océan d’amertume, tu surgis et tu viens, tu viens, encore d’un flot et d’un océan si profond, tout est vaste, la chaleur et le doute, d’un flot et d’un océan je suis ici et d’ici tout se perd et ta vie, perdue, « und bevust erste lust », dans la lumière, tout ici surprend et j’insiste, encore.

05 Août 2017.

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