mercredi 2 septembre 2020

Je suis au-devant.

On en reviendra et au terme, et à l’endroit, je tourne, je te tiens et tu te donnes, figure en retrait, et retourne, et comprend, il te faut, il te faut, des armes et du temps, mord et attaque, ils te tiennent et tu les désespères, petits croyants et simples, simples pêcheurs, pour longtemps, je tourne et je te fuis, fuirait-on,



on fuirait, tu saisis et tu retournes, on raclait, on mêlait, de raisons en certitudes, tu plonges et tu défais, et tu recommences, corps longeant, cœur entrant, de larmes et passions et victoires, tout est atteint, et tout de tout, tu rentres et composes, la vie, le sens et les habitudes, j’en suis, à la vertu, au-devant,



je suis au-devant des lignes, surtout, pour tout, par tout, et tout entendre et dire, je suis, j’en suis et je suis au-dessus, et vers tout je volerai, volerai-je, je suis tenu et de raison sur l’envol, sur le saut, le cœur au cœur, je récupère, et blessé, et froissé, sans larmes et par raisons, je tourne et je construis, longtemps,



tu es ici, et d’ici pour longtemps tu tiens le chemin, tu bordes le doute, un temps suspendu, une histoire de vie et de raison, un espace pour se protéger et des yeux, des yeux, des jours et des nuits, et tout encore, encore, à régler et reprendre, sur le chemin choisis le bon sens et trouve, trouve ici le bon endroit,



d’un lieu et du sens, la prévision sera urgente, du lieu et l’endroit, prévu et prévisible, je tiens et le bord et la main, cœur en sanglots et sourire de brumes, je voile et tu révèles et dévoilé, tenant encore une main et un œil, le pied tendu, la bouche ouverte, les dents serrées, tout est usé, et tout en abandon,



je tourne, tu conviens, je me donne et je te prends, cœur sans retour ni éternité, je te tiens, je te rends, tu organises les voyages, en avant et en suite, les oreilles dans l’ombre et au souvenir, tout est trésor, le désir et la joie, le retour et l’absence, j’en suis encore, et encore en suis-je au début, au quand même,



encore à l’héritage, les offrandes, tout est pour le sacrifice et tout du tout, est renouvelé, tout est pendu et tout est offert, les valeurs et le sens, je tourne et je te tiens, tu te donnes, figure en retrait, retourne et comprend, je suis au-devant des lignes, pour tout, par tout, au-devant de tes lignes, surtout, au couronnement,

  
tout avance encore, le chant, l’espoir et l’envie des saisons, tout au ciel est plus grand, tout encore est compris, les ombres et le jour, la lumière, tout est lié, tout en est à la lassitude, je tords la bouche et serre, serre les yeux et le menton, on avance, on plaît, on est de la chair et de l’eau, retourné pour ce paysage,


en ambassade, je meurs et je me noie et la peine est plus grande, je dis, je fais et tu restes, tout ici résiste, résistes-tu, j’en suis encore, et encore aux premières lueurs et à l’espérance, la force sur le chemin, les rires sur la terre, et au calme, et au repos, du bien si bien et du cœur au-devant, je suis au-devant,



surtout, des lignes, pour tout, par tout, vers tout, je volerai, volerai-je, encore et partout pour dire et redire.



07 août 2018.

1 commentaire:



  1. Figure absente, le temps armé comme une morsure. Simple apparence du jour fuyant. Corps en plongée, le cœur en larmes. La vie sans nombre mêlée au sens, à la vertu, aux lignes du temps. Envol clair de la raison. Froissement d’ailes d’un long poème.

    Le temps repose, saisit l’histoire, lui plie les yeux. Le jour, la nuit, d’un lieu à l’autre cœur dans la main.

    Le cœur bruine, larmes de sel, sourire d’eau.

    Tout est voyage sans retour, là-bas au loin. Les oreilles pleines de souvenirs et de trésors emplis d’aurores. Désir intense. Absence dense. Tout est silence. Cœur aux offrandes livrées au sacrifice. Figure absente. Lignes du temps. La vie mêlée, liée au ciel, aux ombres claires, aux lumières franches. Le mot est chair, le verbe en sursis.

    Lueurs du ciel, rires de la terre, les lignes claires du jour qui vient.


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