dimanche 20 septembre 2020

Du et le.

Saurais-je encore et encore, qui se donne, et nous, ce qui nous, nous tend, touche et sans rompre, et égratigne, à trembler sans y penser, sans aller, ni plus loin, ni plus haut, entendre, voir, et comprendre la leçon, les raisons, l’espérance, on l’a accumulée, et nous avons, nous, encore, accumulé, et accumulé,

pour dire les yeux dessillés, et tout, et voient tout, des arbres, des branches, aux branches des insectes, avancés, tout vole, du et le, bas vers haut, évidences, accolements, on donne un mot pour un autre, une définition pour une comparaison, et, tout, accumulé, ensemble, on reste étonné, et ému,

j’y suis, j’y suis et nous y sommes, toujours en avance, de branche en branche et de fleurs en fruits, des choses bien amenées, une vie bien conduite, la main est souple, le cœur est ferme, j’avance et je vois, et tout ici se mesure, et tout du ciel est comblé, j’avance, et je vois et je tiens et je viens, viendrais-je,

tenir, venir et vivre et dormir, et il ose mourir, j’ai osé, et tu tiens et tout, de tout, tu me menaces, on est avec, on est ensemble, et la nuit et le jour, et tout, ensemble, nous nous portons et séduits et comptés nous devançons les obstacles, les mains sont fermes, la conduite est douce, et je vois, et je viens,

tout ici, il recommence, et tout encore, de loin en loin, il se reporte, il ne fait plus, il faut oser mourir et oser tenir, il tient, il tient et à tout ici, car encore, d’ici je reviens, tout est accumulé, de branche en branche et de fleurs en fruits, on se raconte la même histoire, du et le, la nature est immense, en nous,

nous, ce qui nous, et nous la parcourons, nous y sommes et nous donnons encore de la distance, le plus haut des arbres, la branche la plus haute, les souvenirs les plus précis, les histoires les plus anciennes et toujours, toujours, un service sur l’avenir, je te rejoins et tu avances, pénétrés, nous sommes,

deux perdus, arbres touffus, l’eau est pure, d’un travail, au travail, et je te joins et tu m’enchantes, soleil ouvert et ombre sous les arbres, tout est, tout est touffu et je te rejoins, nous sommes sous les arbres, les oiseaux grimpent, les insectes volent et grimpent et volent, perdus, du reste, nous sommes éloignés,

nous, nous sommes, vent léger, ravis au vent léger, donneurs de sérénades, belles qui écoutez, vous y êtes, nous y sommes, toujours et longtemps, bercés et contents, sous les branches, sous les feuilles, à l’ombre et joyeux, nous, ce qui nous, du et le, ce qui tend, et touche sans rompre, égratigne,

sans trembler, sans y penser, sans aller, saurais-je encore, et aller, et venir, et tenir, tu te joins et je m’effarouche, tout petit, et rentrés et cachés et fourbus, nous avons marché, les fourmis une à une tracent un chemin.

07 Août 2017.


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