mardi 22 septembre 2020

De qui ici l’on parle.

A dire de tout, sans trembler, encore poser, et se croire, où sommes-nous, où sommes-nous, d’ici et là-bas, je reprends le chemin, je ferme et je trouve, tout ici encore te soutient, je tourne et je vois, nous sommes sous les arbres, le matin a tremblé, encore et encore, au fond, au fond tu tournes et,

je te vois et j’espère et je donne, tout est encor et tout ici doit venir, d’un bord à l’autre d’un monde sous la terre, au plus des pages les livre sont ouverts, le feu dévore, je suis ici et tout en toi me tiens, tu es un avenir et tu passes et je cherche, de ciel en ciel et d’échos en échos les fleurs fanées et,

ceinture légère, tout tient au tout et tout te garde, au fond, on se précipite et je reviens et je regarde et je te cherche, tu es encore sans trembler et tu menaces et tu brûles, ciel d’orage et oiseaux sans raisons, lendemain et obscurité, je tourne et je commence, au feu, au fer, de lumière et chaleur, et,

de et de rien, le métal et les routes à prendre, je cherche et je te trouve et tu vas et tu voles, oiseau stupide, tu reviendrais encore, soleil joyeux et fourrés ombreux, comme, comme, les gouttes en suspension et l’éternité calme, je te tiens et tu vois et d’ici, tout ici se rend, perdu et sans élan, de et,

sans mettre ni le pied, ni le pas, je tourne et tu vides et comment savoir de qui ici l’on parle, car ainsi, ici, de tout l’on tient et de tout on se surprend, ciel bleu et herbe verte, avant, avant, le feu, tu brûlerais tout et avant les orages, ô, saison de noyés, et enfants perdus en fond de vase, été de tout, et,

tout chaviré et soleil sur la tête, tout ici à reprendre et tout pour consoler, les yeux et les saisons, la chaleur, et tout dans le feu et tout en haut, arbre si haut et fierté seule, de tout et sans trembler, oser encore et se croire, où sommes-nous, où sommes-nous, d’ici et de là-bas, en serons-nous un jour, et,

jamais, sans attendre, il n’y aura pas de réponse, main questionnée, et pâleur sous les arbres, tout ici est resté frais et calme, je cherche de ciel en ciel et d’échos en échos, fleurs fanées et ceinture légère, tout te tient au tout, tout te lie et tu retournes brin à brin le lien qui te serre, la vie devant, et,

ce qui t’effleure, tu es venu et tu te retiens et tu cherches encore pour le sacrifice, la pureté et le calme, la ferveur et le jour, temps compté, temps venu, et calme souverain, tu te donnes et tu te disperses et tu serais ici, et d’ici, tôt venu, pour la gloire et pour le reste, salut à toi, salut pour, et d’ici et,

au lointain, l’immortalité, tu tournes et tu fabriques, mains malhabiles et de plomb et d‘airain, lame sans maintien et calme de la terre, le jour enfin, enfin le jour et les yeux mouillés, tu reviens, et je cerne, les collines et les vallons, tu risques encore et encore, le front dépouillé, la main tremblante, et,

tout est ici, tout est là, enfin, enfin, nous parlerons de liberté.

08 Août 2017.

1 commentaire:




  1. Sur le chemin, un tremblement, matin trouvé. Sous les arbres le pied avance.

    Au bord du monde, sous la terre les pages résonnent. Les livres sonnent la fin du jour. Fleurs en échos dans les jardins, brise légère. Chemin tremblé sous la brûlure d’un ciel d’orage. Les oiseaux tournent dans la lumière. Le ciel est clair.

    L’oiseau revient, son vol est fluide. Entre les branches le soleil crie sa joie superbe. Gouttes de miel entre les feuilles, nectar du ciel. Saison de rouille, l’enfant s’étire, croque un rayon, le ciel chavire. L’enfant se tait, ouvre ses yeux, guêpes de feu, comme deux braises sur le visage.

    La vie est là, fraiche et calme sous le feuillage. Les fleurs chantonnent, tirent leurs tiges parmi les herbes. Coroles frêles, paupières lourdes, beauté fragile du sacrifice. Des mains de pierre grattent la terre, le jour expire.

    Silence et ombre, lumière précaire, le rêve est libre.


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