jeudi 10 septembre 2020

Lapins et perdrix.

Qu’on avait habillé, à l’heure des lapins, à l’heure des perdrix, corbeaux découragés, le cœur avance, tout au ciel concède, on est habillé et de façon et de saison et en raison, rebelle suis-je et porté-je des parures de peaux et de lapins, tout est truqué, tout au ciel encore, encore, conjugué, délié, j’avance

tout ici, ici tout me devance, j’en suis en raison de tout, avec raison à mon premier paysage, vous êtes de même, de même mon premier visage, et tout au ciel, tout du temps des choses, dites, et contées, et récitées, et des histoires de temps et d’heure du lapin, heure de l’oiseau, heure des chiens,

heure des loups, en sommes-nous au premier matin, au dernier crépuscule, dans la suite des heures, au paysage des maîtres des horloges, temps ravi, vent léger, premier d’Avril, et premier d’Août, tout tourne sur le chemin creux, lapins, et perdrix, et corbeaux, et ibis, et aigrettes, hérons, et cygnes, cachés,

presque cachés, ceux qui crient les pattes retournées, au ciel béni, au vent léger et ravi, j’en suis toujours à ces premiers visages, voyages évités et peurs cachées sous les fagots, peurs énoncées et crainte sourde, tout en tas sous les osiers, les ibis noirs tournent et tournent, instant posé, moment charmeur

je suis ici et d’ici je regarde, je vous vois, et je vous chante, et encore plus, animaux sages et lents, posés toujours, d’un nuage l’autre, à la surface de la vie sur le chemin, et creux, et court, tout s’y grave, tout s’arrête, le temps éclaircit la peur, caché sous les osiers, un ibis noir qui tourne, et va, et mouvement,

dans le ciel, moment, et gracieux, et calme, et lent, et lent, la liberté en voyage, et te retiens, et tu y vois lapin fragile, et oiseaux noirs, et blancs, et colorés, et d’Afrique, et du Nord, tout est venu, et tout se calme, posé ainsi dans le chemin, les yeux levés, la bouche calme, tout est calmé, matin paisible,

l’effort, les gens d’âge sont en aventure, soleil noyé et rêves en avant, les yeux au ciel, la bouche ouverte, je vois, je vois, et tout ici me remarque, les oiseaux blancs et noirs et colorés, et donc, qu’on avait habillés, à l’heure des lapins, à l’heure de corbeaux, tout est un destin, une vie de sauterelle, vivre,

une vie de corbeau, des rumeurs manquées, la charge aux épaules, destin farouche et travail trop dur, le poids est lourd aux épaules, on est habillé, le destin impose, les yeux ouverts, la main levée, je cherche et tourne, tu vois et tu penses, oiseau voleur et paysage tragique, encore, encore, et pour longtemps,

œil de souris, et cœur de perdrix, matin de lapin et petit, petit pigeon gris, au chemin creux, tu tournes et tu cherches, perdrix et lapins, tout tourne encore dans ce chemin, tout au ciel concède, on est habillé, et de façon, et de saison, et en raison, rebelle suis-je et vous porté-je, parures de peaux et de lapins,

tout est truqué, tout au ciel encore, encore, se conjugue, j’avance, tout ici, ici tout me devance, au paysage des maîtres des horloges, temps ravi, vent léger, tout est venu, tout se calme, posé ainsi dans le chemin, les yeux levés, la bouche calme, tout est calmé au matin paisible, et sans effort tout est venu,

tout se calme, qu’on soit habillé de premier d’Avril et de premier d’Août, heure où tournent sur le chemin creux, lapins et perdrix, petits animaux sages, ils parlent de liberté.

02 Août 2017.

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