mercredi 9 septembre 2020

Retour, et je demeure.

Les jours s’en vont
et il demeure
un cri du cœur

où sont-ils
tout est mystère
chemin si pâle
la vie sans nom

une descendance
une extraction

dans l’escalier
il tient la rampe
mord le cuir
____ lave le ciel
serre les dents

son cœur est une étoile
premier sourire du temps

peau de sable et de peur perdue
corps échoue sur l’oreiller
au crépuscule __ au jour fané
colère et pleurs __ cœur arraché

cailloux à l’œil
le jour dépose le sang
sans odeur et sans âge
au cœur de l’orage

boîte à histoires
cœurs morcelés et cisaillés
la joue griffée

il plie l’envol
le cri des anges
les oiseaux sont repartis
vers leurs contrées

pieds dans le fossé
dans l’eau obscure
dans le passé
les mots sont mûrs
sucrés salés
et il demeure
cœur engagé

pour commencer
recommencer
le grand mystère
la poudre d’air

chemin si pâle
la vie sans nom


 Maria Dolores Cano, 09 septembre 2020 à 14:03. ici.


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